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Ceux qui critiquent nos démocraties institutionnelles déplorent souvent que les élections ne présentent pas de véritable choix. D’une manière générale, nous sommes appelés à choisir entre un parti de centre droit et un parti de centre gauche, dont les programmes sont presque indifférenciables. Le 25 janvier prochain [2015] sera une exception à la règle : tout comme le 17 juin 2012, les électeurs grecs devront trancher entre, d’une part, l’establishment, d’autre part, Syriza.
Rien d’étonnant à ce que ce moment de choix véritable sème la panique dans les rangs de l’establishment. On dépeint une société sombrant dans le chaos, la pauvreté et la violence si le « mauvais » parti l’emportait. La simple possibilité d’une victoire de Syriza fait trembler de peur les marchés du monde entier.