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PHOTO NATACHA PISARENKO |
L'essentiel
- Le 18 juillet 1994, l'explosion à Buenos Aires d'une bombe devant le siège de la mutuelle juive AMIA avait fait 85 morts et des centaines de blessés.
- Alberto Nisman, qui enquêtait depuis 2004 sur l'attentat, accusait la présidente argentine d'avoir tenté de couvrir les preuves mettant en cause des Iraniens.
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Alberto Nisman, le procureur argentin qui a accusé la présidente Cristina Kirchner de tenter de couvrir les suspects iraniens de l'attentat de 1994 contre un centre communautaire juif de Buenos Aires, a été retrouvé mort dans la nuit de dimanche à lundi 19 janvier dans son appartement.
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L'ANCIEN PRÉSIDENT ARGENTIN MIS EN CAUSE
Alberto Nisman, 51 ans, divorcé d’une juge argentine et père de deux filles, avait été nommé en 2004 par le président Nestor Kirchner, époux de Cristina Kirchner, mort en 2010. Il vivait sous protection policière. C’est d’ailleurs un de ses gardes du corps qui a donné l’alerte, car le procureur ne répondait pas à ses appels.
Pour le politologue Atilio Boron, «la première victime est Nisman, la deuxième, les familles des victimes de l’attentat et la troisième, le gouvernement argentin. Car les médias hégémoniques disent qu’il est pratiquement certain que le gouvernement est derrière (la mort de Nisman)».
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