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Au Chili, une justice du « deux poids, deux mesures » permet à des policiers de frapper, maltraiter et parfois même tuer des personnes qui manifestent pacifiquement, ou d’autres, en n’encourant au mieux qu’une faible sanction, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport rendu public mardi 5 avril.
De ce rapport, intitulé I didn’t know there were two kinds of justice: Military jurisdiction and police brutality in Chile, il ressort que les tribunaux militaires chiliens, qui sont saisis des affaires de violations des droits humains commises par des membres des forces de sécurité, omettent régulièrement d’enquêter en bonne et due forme et de juger les agents soupçonnés de crimes. Les procès qui se déroulent devant ces juridictions manquent généralement de l’indépendance et de l’impartialité les plus élémentaires.