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Le journaliste américain est poursuivi pour “crime numérique” au Brésil suite à ses révélations sur la corruption du ministre de la Justice. Il constitue ainsi une cible de choix pour les régimes populistes d’extrême-droite.
GLENN GREENWALD EN 2014. PHOTO FRED KIHN / ADOC-PHOTOS |
Il finirait presque par s’habituer à cet inquiétant statut d’ennemi public. Ce mardi, le journaliste américain Glenn Greenwald, rendu célèbre par sa collaboration avec Edward Snowden (qui lui a valu un prix Pulitzer collégial en 2014), est devenu le dernier ennemi déclaré du président brésilien Jair Bolsonaro. Pour avoir exposé la corruption du régime crypto-fasciste, en attaquant violemment la probité du ministre de la Justice Sérgio Moro, l’ex-avocat, résident de longue date à Rio de Janeiro, est aujourd’hui poursuivi pour « crimes numériques ». Les autorités l’accusent d’avoir conspiré avec des hackers pour pirater les téléphones d’officiels. Dans un communiqué, Greenwald assure qu’il « ne [s]e laisser[a] pas intimider par ces tentatives tyranniques de faire taire les journalistes ».
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