La doctoresse Berna Castro qui a examiné, avec une équipe de médecins indépendants, Patricia Troncoso à l’hôpital de Chillan a déclaré : «elle est en grave, très grave danger de mort.» Toujours selon la doctoresse, Patricia Troncoso peut mourir à tout instant, elle en est à l’étape trois, c’est à dire le niveau maximum de gravité.
Elle a expliqué que cette fin de semaine elle a subit une très grave déficience immunitaire, et que ce paramètre implique qu’elle est à chaque instant plus proche d’un dénouement fatal. Elle a enfin ajouté, que, au contraire de ce que disent les rapports officiels concernant la gravité de Patricia Troncoso, les médecins de la gendarmerie maintienne la prisonnière politique dans une salle où il n’y a pas de moniteurs cardiovasculaires et pas d’équipe de réanimation.
Pour la doctoresse Berna Castro, le mieux serait qu’elle soit transférée à Santiago, «parce à Chillan elle est isolée, et souffre de tortures et pressions, les gendarmes installent, par exemple, une table dans sa chambre et mangent devant elle.»