Veronica Motta
La galaxie la plus éloignée de l'univers connue à ce jour a été découverte par une équipe internationale d'astronomes qui l'ont localisée grâce à la lumière émise au moment de sa formation il y a 12,5 milliards d'années, a annoncé jeudi à l'AFP un astronome chilien. Située à 240 milliards d'années lumière de la Terre, cette galaxie, baptisée A1689zD1, ouvre un nouveau champ de recherches aux scientifiques qui étudient le processus de création de l'univers.
La galaxie la plus éloignée de l'univers connue à ce jour a été découverte par une équipe internationale d'astronomes qui l'ont localisée grâce à la lumière émise au moment de sa formation il y a 12,5 milliards d'années, a annoncé jeudi à l'AFP un astronome chilien. Située à 240 milliards d'années lumière de la Terre, cette galaxie, baptisée A1689zD1, ouvre un nouveau champ de recherches aux scientifiques qui étudient le processus de création de l'univers.
Leopoldo Infante
"En étudiant les galaxies les plus éloignées, on peut comprendre le processus de formation d'une galaxie et les assemblages de la matière de l'univers alors qu'il était en train de naître", a expliqué l'astronome de l'Université catholique du Chili, Leopoldo Infante, membre de l'équipe scientifique à l'origine de cette découverte. "Ce que nous observons aujourd'hui, c'est la lumière émise alors même que la galaxie (A1689zD1) était en train de se former, ce qui nous offre de l'information sur ce moment de formation et nous permet de le recréer.
"En étudiant les galaxies les plus éloignées, on peut comprendre le processus de formation d'une galaxie et les assemblages de la matière de l'univers alors qu'il était en train de naître", a expliqué l'astronome de l'Université catholique du Chili, Leopoldo Infante, membre de l'équipe scientifique à l'origine de cette découverte. "Ce que nous observons aujourd'hui, c'est la lumière émise alors même que la galaxie (A1689zD1) était en train de se former, ce qui nous offre de l'information sur ce moment de formation et nous permet de le recréer.
Mais la galaxie est probablement déjà morte", a-t-il précisé. Avec sa collègue Veronica Motta de l'Université de Valparaiso, M. Infante a rejoint l'équipe de recherches de ce projet international, dirigée par le docteur Larry Bradley de l'Université John Hopkins, aux Etats-Unis, il y a cinq ans. A1689zD1 présente une masse qui ressemble à celle de la Voie lactée, mais d'une taille un peu peu inférieure, selon le chercheur qui précise qu'elle est pauvre en métal et présente une composition chimique très basse. "Nous pouvons regarder le passé, suivre le cours de l'histoire propre à la formation des galaxies", a souligné M. Infante. Les télescopes Hubble et Spitzer de la NASA, tous deux en orbite, ainsi que le très puissant télescope de l'observatoire Paranal, dans le nord du Chili, qui appartient à l'European Southern Observatory (ESO), ont scruté l'univers et rapporté les images ayant notamment permis de mener à cette découverte. La formation de A1689zD1 aura suivi d'à peine un milliard d'années l'explosion initiale dite du "Big Bang", qui serait à l'origine de la formation de l'univers il y a quelque 13,7 milliards d'années.