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RÉCIT La révolution du 25 avril 1974 n’est pas morte. Son hymne resurgit à Lisbonne ce printemps. Dans le marasme de la crise, l’ennemi n’est plus le dictateur Salazar mais la troïka européenne et ses coupes budgétaires.
LA RÉVOLUTION DES ŒILLETS AU PORTUGAL
Ce vendredi 15 février 2014, quelque chose d’extraordinaire va se produire dans l’enceinte de l’Assemblée de la république, la Chambre des députés portugaise. On est en pleine séance parlementaire pour débattre des énièmes coupes budgétaires qui taraudent le pays. Les orateurs se succèdent, puis c’est le tour de Pedro Passos Coelho, le Premier ministre conservateur, bon élève de l’Union européenne, lisse et poli. Le voici qui se lance dans un savant exposé chiffré pour justifier «la poursuite des sacrifices» lorsque, soudain, depuis la tribune de l’hémicycle, un air connu de tous est entonné à pleins poumons (1).
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GRÂNDOLA, VILA MORENA - ZECA AFONSO
DURÉE : 00:03:26
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