20 mai, 2018

POUR MÉLENCHON, CEUX QUI DÉNONCENT LA PRÉSIDENTIELLE AU VENEZUELA SONT « DES LARBINS DES USA »

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« ON S'EN FICHE, VOYEZ-VOUS, ILS FONT CE QU'ILS VEULENT, MAIS
CE N'EST PAS NOTRE 'CUP OF TEA' LA MONARCHIE, EN FRANCE »,
A RÉAGI JEAN-LUC MÉLENCHON, INTERROGÉ SUR CETTE UNION,
LORS DU GRAND JURY RTL/ LE FIGARO/ LCI.
POLITIQUE - « Ils ont décidé que cette élection ne leur convenait pas » AFP - Jean-Luc Mélenchon, qui a toujours affiché son soutien au régime vénézuélien d'Hugo Chavez et de son successeur Nicolas Maduro, a jugé ce dimanche 20 mai 2018 que les pays qui dénoncent l'élection présidentielle au Venezuela sont « des larbins des USA ».  « Déjà, on peut discuter d'une élection au Venezuela, on ne pourrait pas avoir ce débat en Arabie saoudite, hein? », a ironisé le chef de file de La France insoumise, interrogé lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.
Huffington post avec l'AFP 

DESSIN EMILIO AGRA
Épuises par une profonde crise économique, les Vénézuéliens votaient dimanche pour la présidentielle où Nicolas Maduro vise la réélection lors d'un scrutin sans rival de poids, boycotté par l'opposition et non reconnu par une grande partie de la communauté internationale.

« On règle les problèmes par les élections »

« Il n'est pas vrai que l'opposition boycotte car il y a trois autres candidats », a affirmé le député des Bouches-du-Rhône tout comme « il n'est pas vrai », selon lui, de dire "que la communauté internationale dont vous allez nous donner le nom et le numéro de téléphone pour qu'on puisse éventuellement discuter avec" ne reconnaît pas le scrutin.

« Il y a un certain nombre de pays, autour des larbins des USA, qui ont décidé que cette élection ne leur convenait pas », a-t-il accusé. Relancé sur les difficultés que vivent les Vénézuéliens pour se faire soigner ou de mères qui vont accoucher au Brésil, Mélenchon a ironisé: « Oh mon dieu, comme vous me faites pleurer! » Avant d'ajouter: « et le massacre au Yémen, on en parle quand? »

Il a ensuite livré sa grille de lecture de la situation dans ce pays d'Amérique du sud: « il y avait une crise terrifiante au Venezuela, qui vient d'une partie de l'opposition qui est violente (...) Une partie de l'opposition est comme ça, c'est celle qui est la plus proche des États-Unis aujourd'hui ».

« C'est elle qui a créé une situation tellement explosive que le gouvernement vénézuélien a décidé d'en sortir par le haut » avec « une Constituante » et en décidant d' « avancer les élections présidentielles ». « Donc on règle les problèmes par les élections » a-t-il conclu.

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