[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]La visite in loco de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) est essentielle pour la protection et la garantie des droits humains au Chili, a déclaré Amnesty International le 30 janvier, en réaction aux récentes déclarations des autorités de l’État appelant la CIDH à ne pas s’impliquer dans les affaires intérieures du pays.
DES MANIFESTANTS AFFRONTENT LA POLICE ANTIÉMEUTE LORS
D’UNE MANIFESTATION CONTRE LE GOUVERNEMENT DU
PRÉSIDENT SEBASTIÁN PIÑERA, VENDREDI À SANTIAGO DU CHILI.
PHOTO MARTÍN BERNETTI, AFP
LOGO AMNESTY INTERNATIONAL |
« La crise des droits humains au Chili met en lumière l’importance d’autoriser une surveillance internationale. La visite de la CIDH est une occasion historique pour la protection des droits humains dans le pays et est essentielle pour garantir le droit des victimes d’atteintes aux droits humains à la vérité, à la justice, aux réparations et aux garanties de non-répétition. »
Une visite in loco est la visite officielle la plus importante que la CIDH (représentée par ses sept commissaires, des rapporteurs/rapporteuses spéciaux/spéciales et son secrétariat international) peut organiser dans un État membre de l’Organisation des États américains en vue d’analyser en détail la situation des droits humains sur le territoire. Cette visite est organisée sur invitation de l’État. La dernière visite de ce type au Chili remonte à 1974. La grave crise des droits humains qui secoue le pays et l’absence de réponse aux demandes de la société chilienne en matière de droits humains ont rendu cette nouvelle mission urgente.
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