22 août, 2021

CHILI: LA DÉMOCRATE-CHRÉTIENNE PROVOSTE CANDIDATE DU CENTRE-GAUCHE À LA PRÉSIDENTIELLE

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    FLYER YASNA PROVOSTE

La présidente du Sénat chilien, la démocrate-chrétienne Yasna Provoste, sera la candidate du centre-gauche à l’élection présidentielle de novembre après avoir remporté samedi la primaire d’une alliance de partis qui ont dominé la scène politique depuis le retour à la démocratie.

AFP

DESSIN LAUZAN

la présidente du Sénat chilien, la démocrate-chrétienne Yasna Provoste, sera la candidate du centre-gauche à l’élection présidentielle de novembre après avoir remporté samedi la primaire d’une alliance de partis qui ont dominé la scène politique depuis le retour à la démocratie.

Mme Provoste, 51 ans, s’est imposée avec 62% des voix face à Paula Narvaez du Parti socialiste (26%) et Carlos Maldonado du Parti radical (11%) au sein de l’Unité constituante.

« Nous devons être capables de travailler ensemble pour le bien de notre pays. Le prochain gouvernement ne peut pas improviser », a-t-elle déclaré après sa victoire.

Yasna Provoste, enseignante de profession, a déjà été ministre, de la Planification sous Ricardo Lagos (2000-2006) puis de l’Education lors du premier mandat de Michelle Bachelet (2006-2010). Elle avait été démise de ces dernières fonctions par le parlement pour des désordres administratifs au sein de son ministère, et interdite de fonctions politiques pendant cinq ans.

Elle était revenue comme députée en 2013 puis sénatrice, avant de présider la Chambre haute depuis mars 2021.

Lors du premier tour de la présidentielle le 21 novembre, elle sera opposée notamment à l’ancien ministre Sebastian Sichel (44 ans), de la coalition de droite Chile Vamos, et à l’ex-leader étudiant Gabriel Boric (35 ans), du parti Convergence sociale et vainqueur de la primaire de gauche.

Les partis traditionnels comme la Démocratie chrétienne, le Parti socialiste ou le Parti pour la démocratie, qui ont gouverné le Chili de la fin de la dictature Pinochet en 1990 jusqu’à 2010, sont en perte de vitesse depuis l’émergence du mouvement social qui secoue le pays depuis 2019.

Le successeur de Sebastian Piñera devra faire face aux conséquences du coronavirus et étrennera une nouvelle Constitution. Celle-ci doit être élaborée par une Convention qui a initié ses travaux le 4 juillet avec un mandat d’un an maximum.

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