Dix ans après la signature d'un accord de libre-échange entre le Canada et la Chili, les entreprises canadiennes se pressent dans ce dernier pays. Le secteur minier et le cuivre, surnommé "l'or rouge", sont évidemment les premiers bénéficiaires, souligne le quotidien La Segunda.
"Les années 1990 étaient celles des Espagnols. Maintenant, ce sont les investisseurs canadiens qui ont tourné leurs regards vers le pays le plus austral de la planète", le Chili, s'enthousiasme le quotidien conservateur chilien La Segunda.
Ce soudain intérêt canadien a été stimulé par la signature d'un traité de libre-échange entre les deux pays, signé il y a dix ans. En 1996, 592 millions de dollars américains étaient investis au Chili par des Canadiens ; en 2006, ce total était passé à 11 milliards. Et, durant le premier semestre de 2007, ces investissements ont atteint 891 millions de dollars. De quoi faire du Canada le premier investisseur au Chili.
"Au départ, c'était surtout le secteur minier chilien qui attirait les investisseurs canadiens, mais leur intérêt pour le Chili est désormais plus varié", signale La Segunda. Mais l'économie chilienne reste très liée aux matières premières. Ce pays est notamment le premier producteur de cuivre au monde et profite ainsi du féroce appétit chinois pour ce métal. Le taux de croissance devrait atteindre 6 % cette année et le salaire moyen est aujourd'hui de 9 000 dollars américains par rapport aux 2 400 dollars de 1990. Le savoir-faire du Canada dans le secteur minier en fait presque un partenaire naturel.
Au-delà, le Canada investit également aujourd'hui dans la distribution d'électricité, les services de santé et la banque. Cet engouement ne s'explique pas seulement par le traité de libre-échange. La Segunda estime qu'il faut aussi tenir compte de facteurs propres à chacun des deux pays : d'une part, la situation politique et économique chilienne s'est stabilisée, ce qui rassure les investisseurs étrangers ; d'autre part, le Canada a assoupli les règles encadrant les investissements à l'étranger alors que son économie performante lui apporte de nouvelles liquidités.
Le directeur de la Chambre de commerce Canada-Chili, Fernán Ibáñez, cité par le quotidien, relève encore un troisième facteur pour expliquer ce rapprochement. "Bien que nous connaissions peu le Canada, ce pays a le même potentiel que nous et rencontre les mêmes défis sur le plan géographique et culturel. C'est pourquoi les Canadiens se sentent si bien chez nous", explique Fernán Ibáñez.
"Les années 1990 étaient celles des Espagnols. Maintenant, ce sont les investisseurs canadiens qui ont tourné leurs regards vers le pays le plus austral de la planète", le Chili, s'enthousiasme le quotidien conservateur chilien La Segunda.
Ce soudain intérêt canadien a été stimulé par la signature d'un traité de libre-échange entre les deux pays, signé il y a dix ans. En 1996, 592 millions de dollars américains étaient investis au Chili par des Canadiens ; en 2006, ce total était passé à 11 milliards. Et, durant le premier semestre de 2007, ces investissements ont atteint 891 millions de dollars. De quoi faire du Canada le premier investisseur au Chili.
"Au départ, c'était surtout le secteur minier chilien qui attirait les investisseurs canadiens, mais leur intérêt pour le Chili est désormais plus varié", signale La Segunda. Mais l'économie chilienne reste très liée aux matières premières. Ce pays est notamment le premier producteur de cuivre au monde et profite ainsi du féroce appétit chinois pour ce métal. Le taux de croissance devrait atteindre 6 % cette année et le salaire moyen est aujourd'hui de 9 000 dollars américains par rapport aux 2 400 dollars de 1990. Le savoir-faire du Canada dans le secteur minier en fait presque un partenaire naturel.
Au-delà, le Canada investit également aujourd'hui dans la distribution d'électricité, les services de santé et la banque. Cet engouement ne s'explique pas seulement par le traité de libre-échange. La Segunda estime qu'il faut aussi tenir compte de facteurs propres à chacun des deux pays : d'une part, la situation politique et économique chilienne s'est stabilisée, ce qui rassure les investisseurs étrangers ; d'autre part, le Canada a assoupli les règles encadrant les investissements à l'étranger alors que son économie performante lui apporte de nouvelles liquidités.
Le directeur de la Chambre de commerce Canada-Chili, Fernán Ibáñez, cité par le quotidien, relève encore un troisième facteur pour expliquer ce rapprochement. "Bien que nous connaissions peu le Canada, ce pays a le même potentiel que nous et rencontre les mêmes défis sur le plan géographique et culturel. C'est pourquoi les Canadiens se sentent si bien chez nous", explique Fernán Ibáñez.