16 août, 2025

VLADIMIR POUTINE LORS DE SA CONFÉRENCE DE PRESSE AVEC TRUMP : LA RUSSIE EST PRÊTE À ŒUVRER POUR LA SÉCURITÉ DE L’UKRAINE

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LE PRÉSIDENT RUSSE VLADIMIR POUTINE ET LE PRÉSIDENT AMÉRICAIN DONALD TRUMP
LORS D'UNE CONFÉRENCE DE PRESSE À L'ISSUE DES NÉGOCIATIONS EN ALASKA, LE 15 AOÛT 2025.
PHOTO RIA NOVOSTI SOURCE SPUTNIK

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Vladimir Poutine lors de sa conférence de presse avec Trump : la Russie est prête à œuvrer pour la sécurité de l’Ukraine / À l’issue de leur sommet en Alaska, Vladimir Poutine a qualifié ses discussions avec Donald Trump de «constructives» et «utiles». Le président russe a salué une atmosphère respectueuse, la reprise de contacts directs et une volonté partagée d’œuvrer à la paix, tout en soulignant la proximité historique entre la Russie et les États-Unis.

RT en français  16 août 2025 

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DES MASQUES DE DONALD TRUMP ET
 VLADIMIR POUTINE / EN VENTE DANS
 UNE BOUTIQUE DE SOUVENIRS DE
 SAINT-PÉTERSBOURG, EN RUSSIE,
LE LUNDI 20 JANVIER 2025. 
PHOTO DMITRI LOVETSKI

la conférence de presse conjointe entre Vladimir Poutine et Donald Trump, tenue à l’issue du sommet en Alaska ce 15 août, a été marquée par des échanges directs et cordiaux, dans une atmosphère de respect mutuel. Vladimir Poutine a qualifié ses pourparlers avec Donald Trump de « constructifs » et « utiles », soulignant qu’ils avaient permis d’aborder en profondeur les questions les plus sensibles.

SOMMET D’ANCHORAGE : VLADIMIR POUTINE ET
DONALD TRUMP SE SONT RENCONTRÉS EN ALASKA 

► À penser en dessin : FENÊTRE SUR COUR 

 JARA PRESIDENTA

Le président russe a salué le choix de l’Alaska comme lieu de rencontre, le jugeant « logique » car « la Russie et les États-Unis sont de proches voisins », séparés seulement par quatre kilomètres au détroit de Béring. Il a même salué Donald Trump à leur arrivée par un « bonjour, cher voisin ».

► À lire aussi :            «LE JOB DE TRUMP VA ÊTRE DE GÉRER LA DÉFAITE AMÉRICAINE FACE AUX RUSSES», CINGLE EMMANUEL TODD

Relations russo-américaines et conflit en Ukraine

Dès son intervention, Vladimir Poutine a abordé la dimension humaine du conflit ukrainien : « Nous avons toujours considéré le peuple ukrainien comme frère, aussi étrange que cela puisse paraître dans les circonstances actuelles. Nous avons des racines communes, et tout ce qui se passe aujourd’hui est une tragédie et une douleur profonde pour nous. »

Il a ensuite évoqué l’état des relations bilatérales, rappelant qu’« il n’y avait pas eu de sommet russo-américain depuis plus de quatre ans » et que ces relations étaient tombées « à leur plus bas niveau depuis la fin de la guerre froide ». Le président russe a insisté sur la nécessité de « passer de la confrontation au dialogue » et a salué l’établissement de « très bons contacts directs » avec Donald Trump, renforcés par des échanges téléphoniques et un travail diplomatique constant.

Abordant l’histoire commune entre les deux pays, Vladimir Poutine a exprimé la reconnaissance de la Russie envers les États-Unis pour le soin apporté à la mémoire des soldats soviétiques enterrés en Alaska. Il a rappelé la coopération militaire durant la Seconde Guerre mondiale : « Nous nous souviendrons toujours d’autres exemples historiques où nos deux pays ont écrasé ensemble des ennemis communs dans un esprit de camaraderie et d’unité, lorsqu’ils se sont entraidés et soutenus mutuellement. » Pour lui, cet héritage est un socle pour « restaurer et construire des liens mutuellement avantageux et équitables pour une nouvelle étape, même dans ces conditions des plus difficiles ».

Revenant sur le dossier ukrainien, le président russe a affirmé que la Russie est prête à travailler à la sécurité de l’Ukraine et souhaite mettre fin au conflit « le plus vite possible ». Il a exprimé l’espoir que « la compréhension acquise » ouvre « la voie de la paix en Ukraine » et que « Kiev et les capitales européennes » ne sabotent pas les avancées par « des provocations ou des intrigues en coulisses ». Il a également assuré que « si Donald Trump avait été président à l’époque, la guerre n’aurait pas eu lieu ».

Coopération et ton final chaleureux

Le président russe a ajouté que les accords trouvés à Anchorage pourraient devenir un point d’appui pour relancer les relations bilatérales. Il a souligné que le commerce entre les deux pays avait augmenté sous Donald Trump et que la Russie et les États-Unis avaient beaucoup à s’offrir mutuellement, dans des domaines allant des technologies à l’Arctique. Il a remercié son homologue américain pour « le ton de confiance » adopté pendant la discussion.

Donald Trump a, de son côté, qualifié la rencontre de « très fructueuse » et a déclaré : « Nous avons trouvé un terrain d’entente sur de nombreux points, je dirais même sur la plupart d’entre eux. Il reste encore quelques questions importantes à régler, mais nous avons fait des progrès ». Il a annoncé qu’il informerait personnellement ses partenaires de l’OTAN et Volodymyr Zelensky du contenu des échanges tenus avec Vladimir Poutine. Tout en notant que les avancées discutées sur l’Ukraine ne constituaient pas encore un accord formel, il a insisté sur la nécessité d’obtenir l’aval de toutes les parties concernées.

La conférence s’est conclue dans un ton amical. Donald Trump a lancé : « Merci beaucoup, Vladimir ». Vladimir Poutine a répondu : « La prochaine fois à Moscou ». Le président américain a alors souri avant de répliquer : « Ah, intéressant. Je ne sais pas. Ce sera un peu problématique, mais je peux l’envisager. Merci beaucoup, Vladimir. Et merci à vous tous ».


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15 août, 2025

RESTRICTIONS À LA LIBERTÉ D’EXPRESSION, DÉTENTIONS ARBITRAIRES : LA DIPLOMATIE AMÉRICAINE ÉPINGLE LES DÉRIVES DE KIEV

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 LE PALAIS PRÉSIDENTIEL UKRAINIEN, À KIEV.
PHOTO D'ILLUSTRATION JAAP ARRIENS 

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Restrictions à la liberté d’expression, détentions arbitraires : la diplomatie américaine épingle les dérives de Kiev / Dans un rapport dédié à la situation des droits humains en Ukraine, le Département d’État a souligné des manquements des autorités kiéviennes, particulièrement en matière de liberté de la presse. La diplomatie américaine s’est notamment attardée sur le cas de Gonzalo Lira, un cinéaste américano-chilien mort début 2024 dans les geôles ukrainiennes. [À la mémoire de Gonzalo Lira]

RT en français  15 août 2025 

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DES MASQUES DE DONALD TRUMP ET
 VLADIMIR POUTINE / EN VENTE DANS
 UNE BOUTIQUE DE SOUVENIRS DE
 SAINT-PÉTERSBOURG, EN RUSSIE,
LE LUNDI 20 JANVIER 2025. 
PHOTO DMITRI LOVETSKI

Parmi les rapports annuels se penchant sur la situation des droits humains publiés par le Département d’État américain, figure celui sur l’Ukraine. Si ce document n’épargne pas les actions militaires de la Russie dans le conflit qui l’oppose aux forces de Kiev depuis février 2022, la diplomatie américaine a toutefois épinglé certains agissements des autorités ukrainiennes relevés « dans les territoires contrôlés par le gouvernement ukrainien à la fin de 2024 ».

► À penser en dessin : FENÊTRE SUR COUR 

🇨🇱️  JARA PRESIDENTA 🇨🇱

Ce rapport évoque, d'entrée, «d'importants problèmes » en matière de droits de l’homme « impliquant des responsables du gouvernement ukrainien » et cite « des rapports crédibles » faisant état de torture, de traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que d’arrestations et de détentions arbitraires, ou encore de graves restrictions à la liberté d’expression et des médias.

Les « agressions physiques, emprisonnements et pressions » à l’encontre des journalistes figurent en bonne place dans ce rapport. « Les autorités ont parfois initié et cautionné des actes de harcèlement contre des journalistes », mentionne le document du Département d’État. « Des responsables gouvernementaux ont menacé d'attaquer des journalistes, ainsi que des journalistes qui dénonçaient la corruption », peut-on encore lire.

► À lire aussi :           GONZALO LIRA UN AMÉRICAIN D’ORIGINE CHILIENNE MORT DANS UNE PRISON UKRAINIENNE

Contrairement à l’administration Biden, qui n’avait pas fait du sort de ce ressortissant américain l’une de ses priorités. Le ministère de Marco Rubio s’est attardé sur le sort de Gonzalo Lira. Cinéaste américano-chilien, celui-ci était mort en janvier 2024, dans les geôles ukrainiennes, après avoir été arrêté pour « justification des actions militaires russes en Ukraine », a rappelé la diplomatie américaine.

« Gonzalo Lira était un citoyen américain, mais l’administration
Biden  a clairement soutenu son emprisonnement et sa torture
 »

GONZALO LIRA 
« Gonzalo Lira était un citoyen américain, mais l’administration Biden a clairement soutenu son emprisonnement et sa torture », avait fustigé sur X Tucker Carlson, dans la foulée de l’annonce de la mort du cinéaste. « Il a subi des tortures, des extorsions, a été mis au secret pendant huit mois et onze jours, et l’ambassade des États-Unis n’a rien fait pour l’aider », avait, pour sa part, accusé le père de Gonzalo.

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Les médias entre sanctions et… autocensure

Par ailleurs, Washington se penche sur le « télémarathon », dans le cadre duquel une poignée de chaînes ukrainiennes se relaient 24h/24 depuis le lancement de l’opération russe afin de « transmettre au public un message unifié sur la guerre ». Une programmation qui, de l’aveu même de certains médias français, « a fini par lasser ».

« Les organismes de surveillance des médias ont exprimé leurs inquiétudes quant au fait que cette émission télévisée unique pourrait accroître l'influence du gouvernement sur le contenu des programmes », a souligné le Département d’État, évoquant les sanctions ayant pu frapper certaines chaînes « considérées comme affiliées à des partis d’opposition ».

« Les organismes de surveillance des médias ont exprimé leurs inquiétudes quant au fait que cette émission télévisée unique pourrait accroître l'influence du gouvernement sur le contenu des programmes », a souligné le Département d’État, évoquant les sanctions ayant pu frapper certaines chaînes « considérées comme affiliées à des partis d’opposition ».

« Les organismes de surveillance des médias ont exprimé leurs inquiétudes quant au fait que cette émission télévisée unique pourrait accroître l'influence du gouvernement sur le contenu des programmes », a souligné le Département d’État, évoquant les sanctions ayant pu frapper certaines chaînes « considérées comme affiliées à des partis d’opposition ».

« Le gouvernement a parfois pratiqué la censure, restreint des contenus et sanctionné des individus et des médias pour avoir critiqué des mesures prises par les autorités ou exprimé des opinions prorusses, en imposant des sanctions financières, en interdisant des sites web et en bloquant des chaînes de télévision », peut-on encore lire. « Tout au long du conflit, les médias, tant indépendants qu'étatiques, ont régulièrement pratiqué l'autocensure lorsqu'ils rapportaient des informations susceptibles d'être jugées insuffisamment patriotiques par le public ou utilisées par la Russie à des fins de propagande. »

55 000 disparitions… en un seul mois

La diplomatie américaine s’est également penchée sur la restriction des libertés publiques, notamment celle des travailleurs, dont le droit de grève aurait été directement impacté par les mesures d’exception décrétées il y a plus de trois ans par Zelensky, dans la foulée du déclenchement du conflit russo-ukrainien. « La loi martiale a restreint les droits et libertés constitutionnels des citoyens et interdit expressément aux travailleurs de manifester publiquement et de faire grève. »

Plus inquiétant encore, le ministère américain revient sur les disparitions en Ukraine, où « plus de 55 000 personnes étaient portées disparues en septembre ». Un phénomène qui serait récurrent depuis les prémices du conflit provoqué par Euromaïdan en 2014. À titre de comparaison, ce chiffre mensuel en Ukraine correspond au nombre moyen de personnes disparaissant en France chaque année.

Le Département d’État a enchaîné sur les détentions « prolongées sans inculpations ». Rappelant que la loi en vigueur en Ukraine – dont la Constitution – interdisait les arrestations arbitraires et offrait à toute personne le droit de contester la légalité de sa détention, la diplomatie américaine note que les autorités kiéviennes n’auraient « pas toujours respecté ces exigences ».

La Constitution ukrainienne est de nouveau invoquée au chapitre « torture et traitements cruels, inhumains ou dégradants ». Si de tels sévices sont légalement proscrits, « des rapports crédibles indiquent que les forces de l'ordre y ont eu recours », a souligné le rapport américain.


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ARGENTINE / MASSACRE DE TRELEW


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53ème ANNIVERSAIRE DU MASSACRE DE TRELEW 
1972 -22 AOÛT- 2025
Le 15 août 1972, vingt-cinq prisonniers politiques se sont enfuis de la Prison de Rawson (Patagonie Argentine); 6 d’entre eux ont réussi à arriver au Chili et les 19 restants se sont rendus après avoir obtenu des garanties quant a leur intégrité physique. Malgré cela, sept jours après le pays tout entier tressaillit.
LE DICTATEUR ARGENTIN
ALEJANDRO AGUSTÍN LANUSSE

Dans une aube glaciale de Patagonie, le gouvernement du Général Lanusse matérialise le massacre que serait la genèse du Terrorisme d’État, et qui trouverait son aboutissement dans la disparition de trente mille personnes.

LES ASSASINS, DE GAUCHE À DROITE LE CAPITAINE DE CORVETTE
LUIS EMILIO SOSA, LE CAPORAL CARLOS AMADEO MARANDINO,
LE CAPITAINE DE FRÉGATE EMILIO DEL REAL

Ce 22 août 1972 ont été fusillés 19 prisonniers politiques à la Base Aéronavale Almirante Zar de Trelew, 16 sont morts, 3 ont survécu et ont pu raconter les faits au cours d’une entrevue réalisée dans la prison de Villa Devoto, par le écrivant Paco Urondo. À peine quelques années après eux aussi seraient tués ou disparus, comme si on cherchait à faire oublier l’histoire.
AVANT LA FUSILLADE. REDDITION DES 19 PRISONNIERS
À L'AÉROPORT DE TRELEW EN 1972.
SEULS TROIS D'ENTRE EUX SURVÉCURENT.
PHOTO ARCHIVES JOURNAL CLARÍN
Mais il n’en a pas été ainsi ; année après année, sous diverses formes, mais toujours avec la même fermeté, tous ceux qui refusent l’empire de la mort, du silence et de l’oubli, reviennent alimenter le feu vivant de la Mémoire.
À 53 ans de cette exécution qui a été incorporée dans l’inconscient collectif comme “Le Massacre de Trelew”, rendons hommage aux militants politiques qui ont donné leur vies pour construire une patrie Socialiste, pour cela nous disons que nous ne les oublierons jamais, ils sont restés gravés dans notre Histoire pour toujours. Aujourd’hui, une partie des responsables directes et indirectes de la Massacre sont en prison en attente d’y être jugés.

Assassinés:

Carlos ASTUDILLO, Rubén Pedro BONET, Eduardo CAPELLO, Mario DELFINO, Alberto Carlos DEL REY, Alfredo KOHON, Clarisa LEA PLACE, Susana LESGART, José MENA, Miguel Ángel POLTI, Mariano PUJADAS, María Angélica SABELLI, Humberto SUAREZ, Humberto TOSCHI, Jorge ULLA, Ana María VILLARREAL DE SANTUCHO.

Survivants :

María Antonia BERGER : assassinée en 1979, son corps était à l’ESMA (école supérieure de mécanique de la Marine) avant de disparaître. Alberto Miguel CAMPS: assassiné le 16/08/79. Ricardo René HAIDAR: enlevé le 18/12/82 amené à l’ESMA et disparu.

Présents pour toujours !
HONNEUR AUX HÉROS DE TRELEW !
« Collectif Argentin pour la Mémoire »

11 août, 2025

CHILI: 20 ANS DE PRISON POUR L'ASSASSINAT DU DÉPUTÉ VICENTE ATENCIO


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 LE DÉPUTÉ VICENTE ATENCIO
VICENTE ATENCIO CORTÉZ NÉ À VALPARAÍSO, LE 16 DE SEPTEMBRE DE 1929  MORT ASSASSINÉ À SANTIAGO DU CHILI, LE 11 AOÛT  1976, FUT UN DIRIGEANT SYNDICAL ET UN HOMME POLITIQUE CHILIEN, MILITANT DU PARTI COMMUNISTE.   
Vicente Atencio, député communiste, fut l'un de 3.200 Chiliens morts aux mains d'agents de l'État pendant la dictature d’Augusto Pinochet.
VICENTE ATENCIO CORTÉZ
La Cour Suprême du Chili a ratifié vendredi 7 octobre 2016 la sentence qui a condamné à des peines de 20 ans de prison cinq anciens agents de la Direction d'Intelligence Nationale (DINA) pour l’homicide qualifié et la séquestration du député communiste Vicente Atencio en 1976 pendant la dictature de Pinochet. Il s'agit de Pedro Espinoza Bravo, Carlos López Tapia, Rolf Wenderoth Pozo, Juan Morales Salgado et Ricardo Lawrence Mires.



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FORTÍN MAPOCHO (@FORTINOFICIAL)

L'image est une caricature politique du compte Twitter de Fortín Mapocho (@FortinOficial), un média chilien historique d'opposition à Pinochet. Elle dépeint une scène où Mafalda, le célèbre personnage de bande dessinée argentine, est enlacée par un personnage féminin Fortina qui semble la réconforter ou la soutenir. / Message politique fort : La légende de l'image, "¡TENÉS QUE GANAR CON JEANNETTE, NO QUEREMOS OTRO MILEI EN AMÉRICA LATINA!", exprime un soutien clair à une figure politique Jeannette Jara et un rejet du modèle représenté par "Milei", en référence probable au président argentin Javier Milei. / Contexte latino-américain : Le message fait explicitement référence à l'Amérique latine, suggérant une préoccupation pour l'orientation politique de la région et une volonté d'éviter l'émergence d'autres leaders aux idéologies similaires à celle de Milei. / Symbole de l'opposition : Fortín Mapocho est connu pour son rôle historique d'opposition, notamment pendant la dictature chilienne, ce qui confère à cette caricature une signification supplémentaire en tant qu'expression de résistance politique. / Utilisation de personnages emblématiques : L'inclusion de Mafalda, un personnage associé à la critique sociale et politique, renforce le message de la caricature et la rend plus accessible à un public large. /

09 août, 2025

SOMMET POUTINE–TRUMP : RENCONTRE PRÉVUE LE 15 AOÛT EN ALASKA

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EL PRESIDENTE VLADIMIR V. PUTIN DE RUSIA Y EL
PRESIDENTE DONALD TRUMP EN UNA REUNIÓN EN 2019
PHOTO  ERIN SCHAFF/THE NEW YORK TIMES
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Sommet Poutine–Trump : rencontre prévue le 15 août en Alaska / Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump doivent se rencontrer le 15 août 2025 en Alaska. Au centre des échanges : la recherche d’un accord durable sur le conflit en Ukraine et des discussions sur les intérêts communs des deux pays, notamment dans l’Arctique.

RT en français  8 août 2025

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DES MASQUES DE DONALD TRUMP ET
 VLADIMIR POUTINE / EN VENTE DANS
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 SAINT-PÉTERSBOURG, EN RUSSIE,
LE LUNDI 20 JANVIER 2025. 
PHOTO DMITRI LOVETSKI

le président américain Donald Trump a annoncé que sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine aura lieu le 15 août 2025, en Alaska. Il a précisé que des détails supplémentaires seraient communiqués ultérieurement, évoquant également un échange de territoires dans l’intérêt des deux pays et soulignant que Volodymyr Zelensky devrait être prêt à signer un accord.

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🇨🇱️  JARA PRESIDENTA 🇨🇱

Du côté russe, le conseiller du président russe Iouri Ouchakov a confirmé la date et le lieu du sommet, en soulignant la proximité géographique entre les deux nations, séparées seulement par le détroit de Béring. Selon lui, l’Alaska est un choix logique pour accueillir un événement de cette ampleur, compte tenu des liens directs et des intérêts économiques communs, notamment dans l’Arctique. Il a insisté sur le fait que la rencontre se concentrerait avant tout sur les perspectives d’un règlement pacifique et durable du conflit en Ukraine.

Ouchakov a également indiqué que Moscou avait déjà invité le président américain à effectuer une prochaine rencontre sur le sol russe. Il a ajouté que les jours précédant le sommet seraient consacrés à une intense préparation des aspects pratiques et politiques de l’événement, un processus qu’il avait qualifié de complexe mais nécessaire.

FORTÍN MAPOCHO (@FORTINOFICIAL)

L'image est une caricature politique du compte Twitter de Fortín Mapocho (@FortinOficial), un média chilien historique d'opposition à Pinochet. Elle dépeint une scène où Mafalda, le célèbre personnage de bande dessinée argentine, est enlacée par un personnage féminin Fortina qui semble la réconforter ou la soutenir. / Message politique fort : La légende de l'image, "¡TENÉS QUE GANAR CON JEANNETTE, NO QUEREMOS OTRO MILEI EN AMÉRICA LATINA!", exprime un soutien clair à une figure politique Jeannette Jara et un rejet du modèle représenté par "Milei", en référence probable au président argentin Javier Milei. / Contexte latino-américain : Le message fait explicitement référence à l'Amérique latine, suggérant une préoccupation pour l'orientation politique de la région et une volonté d'éviter l'émergence d'autres leaders aux idéologies similaires à celle de Milei. / Symbole de l'opposition : Fortín Mapocho est connu pour son rôle historique d'opposition, notamment pendant la dictature chilienne, ce qui confère à cette caricature une signification supplémentaire en tant qu'expression de résistance politique. / Utilisation de personnages emblématiques : L'inclusion de Mafalda, un personnage associé à la critique sociale et politique, renforce le message de la caricature et la rend plus accessible à un public large. /


De son côté, en marge de ces déclarations officielles, le directeur général du Fonds russe d’investissement direct et représentant spécial du président russe Kirill Dmitriev a fait remarquer la dimension symbolique du lieu choisi. « Seulement 3,8 km séparent la Russie et les États-Unis entre les îles Diomède — la ligne de changement de date passe au milieu du détroit. Ici, " hier " et " demain " sont séparés par un bras de mer ».

D’après plusieurs médias — le New York Post, le Washington Post, Politico et Bloomberg, la tenue du sommet bilatéral entre les dirigeants russe et américain a d’abord été présentée comme liée à une rencontre préalable entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. Donald Trump a ensuite écarté cette interprétation, tout en se disant disposé à examiner un format trilatéral. Pour sa part, le président russe n'a pas exclu un tel échange, mais seulement sous certaines conditions qu’il avait jugées encore non réunies.


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05 août, 2025

AU BRÉSIL, JAIR BOLSONARO ASSIGNÉ À RÉSIDENCE POUR NON-RESPECT DES MESURES DE CONTRÔLE JUDICIAIRE

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L’ANCIEN PRÉSIDENT BRÉSILIEN JAIR BOLSONARO,
 À BRASILIA, LE 29 JUILLET 2025.
PHOTO ADRIANO MACHADO/REUTERS
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Le Monde

INTERNATIONAL / BRÉSIL / Au Brésil, Jair Bolsonaro assigné à résidence pour non-respect des mesures de contrôle judiciaire / Déjà privé de passeport et contraint au port d’un bracelet électronique, l’ancien président est jugé pour tentative de coup d’État. Il risque une peine de quarante-trois ans d’emprisonnement.

Par Bruno Meyerfeld (Rio de Janeiro, correspondant)

Publié aujourd’hui à 11h00, modifié à 11h54 

Temps deLecture 3 min.

Pas de barreaux, mais déjà un goût de prison pour Jair Bolsonaro. La justice brésilienne a ordonné, lundi 4 août, l’assignation à résidence de l’ancien président (2019-2023), jugé pour tentative de coup d’État. Ce dernier est accusé d’avoir enfreint plusieurs mesures de restriction imposées à son encontre par la Cour suprême du pays, en particulier celle lui interdisant l’usage des réseaux sociaux.

Le texte principal "¡AL MAL TIEMPO, BUENA JARA!"
 est une variation d'un dicton populaire espagnol "
Al mal tiempo, buena cara" (Au mauvais temps, bonne mine)
"Faire contre mauvaise fortune bon cœur" 

La décision vient resserrer un peu plus l’étau autour du dirigeant d’extrême droite, dont le passeport avait déjà été confisqué et qui est contraint, depuis la mi-juillet, de porter un bracelet électronique. Accusé d’avoir tenté d’organiser un putsch fin 2022 afin d’empêcher la prise de fonctions de son successeur de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva, Jair Bolsonaro encourt une peine de quarante-trois ans de prison. La sentence pourrait être prononcée dans les prochaines semaines.

Ce dernier se voit désormais confiné dans sa grande maison, située dans un luxueux condominium à l’ouest de la capitale Brasilia. Il est interdit à l’ancien chef de l’État d’utiliser son portable ou de recevoir des visites, à l’exception de celles de ses avocats, sous peine d’un transfert pur et simple en prison. « En dépit des avertissements (…), l’accusé Jair Messias Bolsonaro a réitéré des conduites illicites et provocatrices, au mépris flagrant des mesures provisoires imposées [par la justice] », a estimé dans sa décision le juge Alexandre de Moraes, chargé de l’enquête au sein du Tribunal suprême fédéral (STF), la plus haute juridiction brésilienne.

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Soutien de la Maison Blanche

En cause, des interventions prononcées par Jair Bolsonaro, retransmises lors de manifestations en sa défense, organisées à travers le Brésil dimanche 3 août, et ce alors même que la justice avait déjà interdit à l’ancien président d’utiliser les réseaux sociaux, directement ou par l’intermédiaire de tiers. « La justice ne permettra pas qu’un prévenu se joue d’elle en croyant qu’il restera impuni parce qu’il dispose de pouvoir politique et économique. La justice est la même pour tous », a sévèrement rappelé le juge Alexandre de Moraes.

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Carlos Latuff / Audio original /
L'assignation à résidence de Bolsonaro ordonnée
>@radionacionalbr

La mise en quarantaine de leur leader a provoqué la furie des ultraconservateurs brésiliens. « La dictature a été proclamée », s’est scandalisé sur les réseaux sociaux Sostenes Cavalcante, pasteur évangélique et député (Parti Libéral, extrême droite) de Rio de janeiro, membre du premier cercle de Jair Bolsonaro. « Alexandre de Moraes est un psychopathe hors de contrôle », a de son côté réagi Eduardo Bolsonaro, fils de l’ancien président, aujourd’hui exilé aux États-Unis.

La Maison Blanche a également exprimé son indignation, apportant un soutien appuyé à Jair Bolsonaro. Le 30 juillet, Donald Trump a signé un décret instaurant une surtaxe de 50 % sur les produits brésiliens importés aux États-Unis, en représailles à ce qu’il qualifie de « chasse aux sorcières » contre son allié sud-américain. « [Alexandre de Moraes] continue d’utiliser les institutions brésiliennes pour faire taire l’opposition et menacer la démocratie (…). Laissez Bolsonaro parler ! », a tonné le département d’État sur X.

« Son avenir est sombre »

Mais ni les cris d’indignation, ni les rassemblements de rue, ni le soutien affiché de Donald Trump ne semblent décourager les juges de Brasilia. « On a vu, peu à peu, les manifestations pro-Bolsonaro perdre en intensité. [A Sao Paulo, à peine 37 000 personnes ont participé à celle du 3 août]. Il conserve une base fidèle, mais celle-ci s’effrite. Son avenir politique est sombre : la justice ne montre aucun signe de faiblesse. Tout indique que Jair Bolsonaro devra purger sa peine pour ses crimes », estime Carolina Botelho, politiste à l’Institut des hautes études de l’université de Sao Paulo.

Déjà condamné en 2023 à huit années d’inéligibilité pour ses attaques répétées contre le système de vote électronique brésilien, le « Mythe », comme le surnomment les partisans d’extrême droite, semble désormais définitivement écarté de la course à la présidentielle d’octobre 2026. « Jair Bolsonaro reste une figure populaire : il ne disparaît pas comme leader politique. Mais en tant qu’alternative électorale, sa situation paraît très compromise », analyse Mayra Goulart, professeure de sciences politiques à l’université fédérale de Rio de Janeiro.

La séquence semble d’abord bénéficier à Lula, qui envisage sérieusement de se porter candidat à sa propre succession. Selon la dernière enquête de l’institut Datafolha, publiée début août, le dirigeant de gauche connaît un léger rebond de popularité et est donné assez largement victorieux face à ses principaux adversaires de droite et d’extrême droite. Par ailleurs, selon cette dernière étude, 61 % des Brésiliens affirment qu’ils ne voteraient « en aucun cas » pour un candidat qui promettrait de libérer Jair Bolsonaro et les autres accusés mêlés à l’organisation du coup d’État.

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