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JAVIER MILEI ACCUSÉ D’ESCROQUERIE |
Logo RFI Argentine: Javier Milei visé par une enquête pour avoir promu une cryptomonnaie qui s'est effondrée / Javier Milei est accusé d’avoir fait la promotion d’une crypto-monnaie dont le cours s’est brièvement envolé avant de s’effondrer. Potentiellement, il s’agit d’une « crypto-arnaque » dont le président argentin aurait été la victime ou bien l’acteur, il en est en tout cas l’un des protagonistes. L'opposition envisage une procédure de destitution, quant à la justice argentine, elle n’a pas tardé à s’emparer du dossier.
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Publié le : 18/02/2025 - 2 min
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« Que Dieu me $Libre » UNE DE PÁGINA|12 DU 17 02 2025 |
C’est une avalanche de plaintes qui s’abat sur le président argentin : des plaintes centralisées par une juge fédérale qui devra déterminer le rôle exact de Javier Milei dans cette affaire qui s’apparente à une vaste escroquerie à la crypto-monnaie.
Tout a commencé, vendredi 14 février, par un message sur les réseaux sociaux du président argentin. Celui-ci fait la promotion de $LIBRA une cryptomonnaie dont le cours va soudainement s’envoler, avant de brutalement s’effondrer. Selon des spécialistes de la cyber-économie, il pourrait s’agir d’une véritable arnaque ayant permis à une poignée d’individus d’empocher en quelques heures plusieurs millions de dollars.
Javier Milei a beau rappeler qu’il a effacé son message dès qu’il s’est rendu compte de la supercherie, le mal est fait pour le président argentin qui va, non seulement, affronter les plaintes déposées contre lui devant les tribunaux, mais aussi les assauts de l’opposition – avec une commission d’enquête et une procédure de destitution lancée par le parti péroniste de Cristina Kirchner. L’ancienne présidente argentine a qualifié Javier Milei de « crypto-arnaqueur » ayant agi comme « l’hameçon d’une arnaque numérique ».
Milei dément avoir « promu » quoi que ce soit
Le président argentin a démenti lundi avoir « promu » quoi que ce soit, assurant avoir « agi de bonne foi ». « Je n'ai pas recommandé, je n'ai pas promu, j'ai diffusé » un message sur une devise numérique, a martelé sur la chaîne TN le président argentin.
Les transactions puis l'effondrement de la cryptomonnaie vendredi soir « sont un problème entre (personnes) privées », a estimé le chef de l'État, affirmant « n'avoir rien à cacher », ni craindre une enquête. Il a affirmé que les opérateurs - pas plus de 5 000 selon lui, mais « beaucoup de bots »- qui ont réalisé ce soir-là des transactions sur la cryptomonnaie $LIBRA sont « des traders » misant sur des produits spéculatifs, qui « savaient très bien quel était le risque ».
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« Si tu vas au casino et que tu perds de l'argent, de quoi tu peux te plaindre si tu savais qu'il y avait ces risques ? », a-t-il ironisé sur la chaîne TN.
Selon une des plaintes déposées, lundi 17 février, par une ONG, l'Observatoire du droit de la ville, les opérations autour de la $LIBRA auraient « affecté plus de 40 000 personnes avec des pertes de plus de 4 milliards de dollars ».
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