18 juillet, 2025

BRÉSIL / JAIR BOLSONARO PLACÉ SOUS BRACELET ÉLECTRONIQUE PAR DÉCISION DE LA COUR SUPRÊME

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L'ANCIEN PRÉSIDENT BRÉSILIEN JAIR BOLSONARO DONNE UNE
CONFÉRENCE DE PRESSE DEVANT LE SÉNAT À BRASILIA, AU BRÉSIL,
 LE JEUDI 17 JUILLET 2025.
PHOTO LUIS NOVA SOURCE: AP

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RT France
Brésil : Jair Bolsonaro placé sous bracelet électronique par décision de la Cour suprême / 

RT en français  /18 juil. 2025  Source: AP  

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la Cour suprême brésilienne a ordonné, le 18 juillet, le port d’un bracelet électronique pour Jair Bolsonaro, soupçonné d’avoir voulu fuir le pays pour demander l’asile à Donald Trump. 

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L’ex-président est désormais surveillé 24h/24, assigné à résidence la nuit et le week-end et interdit d’utiliser les réseaux sociaux et de contacter des diplomates.


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SUR LE MÊME SUJET :

14 juillet, 2025

ANNIVERSAIRE DE LA MORT D'HÉCTOR PAVÉZ


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HÉCTOR PAVEZ DIT « EL INDIO »
1975 -14 JUILLET- 2025
COMMÉMORATION DU CINQUANTIÈME
 ANNIVERSAIRE DE LA MORT D'HÉCTOR PAVEZ

« A LA MAR FUI POR NARANJAS »   CHANSON FOLKLORIQUE 
RECUEILLIE ET INTERPRÉTÉ PAR HÉCTOR PAVEZ   
 PARU DANS L'ALBUM «CANTO POPULAR. EL FOLKLORE DE CHILE VOL. XX» 
ENREGISTRÉ AU CHILI EN 1970, DANS LES ÉTUDES ODEON ‎– ALBUM VINYL (LP),LDC-35232 . 
LICENCE YOUTUBE STANDARD
HÉCTOR PAVEZ
DIT « EL INDIO »
Le chanteur, auteur-compositeur et folkloriste chilien Héctor Eugenio Pavéz Casanova, s’est éteint, le 14 juillet 1975, à l’âge de 42 ans à Paris. Héctor était connu sous le surnom d’« el Indio Pavez » (l’indien Pavez). Il fut marié à la folkloriste Gabriela Pizarro avec laquelle il eut cinq enfants. Il avait dû quitter le Chili et la dictature militaire de Pinochet, pour s’installer en France.

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TOMÁS HIRSCH : « JEANNETTE JARA REPRÉSENTE L’ESPOIR QUE DES CHANGEMENTS PROFONDS SONT POSSIBLES AU CHILI »

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CRÉDIT IMAGE ACCIÓN HUMANISTA

Tomás Hirsch : « Jeannette Jara représente l’espoir que des changements profonds sont possibles au Chili » / Le 29 juin au Chili, Jeannette Jara a remporté les primaires de la gauche et sera la candidate des forces démocratiques, progressistes, indépendantes et humanistes aux élections présidentielles de novembre, où elle affrontera des représentants de la droite et de l’extrême droite. Nous avons discuté de la situation politique et sociale du pays, des perspectives ouvertes par cette victoire et des propositions de la coalition de gauche avec Tomás Hirsch, député et président d’Action Humaniste, qui a participé avec enthousiasme à la campagne électorale qui a mené à la victoire écrasante de Jeannette Jara.

Anna Polo 13.07.25 - Santiago du Chili -

Cet article est aussi disponible en: Espagnol, Italien

Après presque quatre ans de mandat de Boric, quel regard portez-vous sur la situation politique et sociale du Chili ? Quelles ont été les principales avancées et les revers ?

Il est indéniable que, durant ces presque quatre années de mandat du président Gabriel Boric, auxquelles nous avons participé en tant qu’Action Humaniste, des progrès importants ont été réalisés, mais pas suffisamment pour que l’on puisse dire que le Chili soit un pays doté d’une véritable justice sociale et de droits sociaux garantis, tels que ceux auxquels nous aspirons. Des progrès ont été accomplis, mais il reste encore beaucoup à faire. Pourquoi ce manque de progrès ? Essentiellement parce que, même si nous étions au pouvoir, nous n’avions pas de majorité au Congrès, ce qui a conduit la droite à entraver durablement la mise en œuvre des grandes transformations proposées dans notre programme gouvernemental. Il s’agissait de transformations structurelles dans les domaines de la santé, de l’éducation, du logement, de l’emploi et des retraites. Par ailleurs, je dirais que la défaite subie lors du plébiscite pour l’approbation d’une nouvelle Constitution a été un coup dur, qui a généré frustration et démobilisation chez de nombreuses personnes. À partir de ce moment, les priorités du gouvernement ont changé, mettant fortement l’accent sur la sécurité et d’autres questions non incluses dans le programme initial.

Une intelligence artificielle (IA) fut alimentée avec les sentiments des
tweeters de chaque candidat à la présidence et a été invitée à voir ces
sentiments reflétés dans l'image de chaque candidat et voici les résultats :
@Jou_Kaiser, @jeannette_jara,  @joseantoniokast, @evelynmatthei
 IMAGEN GENERADA POR IA


► À penser en dessin : FENÊTRE SUR COUR

En bref, je crois que des avancées majeures ont été réalisées en matière de droits des femmes, de droits du travail, de réforme des retraites et de réforme de l’éducation, notamment la fin du système de prêts et de remboursements pour les étudiants. Mais il reste encore beaucoup à faire, et c’est la possibilité qui s’offre à nous avec un gouvernement dirigé par Jeannette Jara.

Jeannette Jara a battu Carolina Tohá, la candidate socialiste démocrate, aux primaires. Jusqu’il y a quelques mois, les sondages donnaient Carolina Tohá comme gagnante. Quels ont été, selon vous, les facteurs qui ont contribué à la victoire de Jeannette Jara?

Je crois que plusieurs éléments ont contribué à la victoire de Jeannette Jara. Tout d’abord, ses qualités personnelles. On la perçoit comme authentique, sincère et honnête, sans prétendre être ce qu’elle n’est pas. On la reconnaît comme une personne issue du peuple, dont la mère était employée de maison et qui a elle-même été ouvrière agricole saisonnière dans sa jeunesse. Mais en même temps, elle est aussi celle qui, en tant que ministre du Travail, a réussi à faire adopter d’importantes lois sur le travail, comme la réduction de la journée de travail, l’augmentation du salaire minimum et la réforme du système de retraite, entre autres.

En bref, je dirais qu’il y a un rejet de l’élite politique, un rejet du retour à l’ancienne Concertación, exprimé par le très faible vote pour Carolina Tohá, perçue comme une personne de l’élite, plus « distante », qui expliquait comment les choses devraient être. Les gens sont las de ceux qui viennent pontifier, qui viennent d’en haut pour expliquer comment les choses devraient être.

Parallèlement, je pense qu’il y a une aspiration à des transformations profondes comme celles proposées par Jeannette Jara, et un rejet, une distanciation par rapport à la perception de Carolina Tohá, comme quelqu’un qui cherchait à refonder, à reconquérir l’ancienne Concertación. Il y a également eu un vote de sanction contre le Frente Amplio, qui, je crois, reflète aussi la frustration face à l’inaction de ce gouvernement, à toutes ses promesses et à tous ses engagements non tenus, même si, dans bien des cas, cet échec est en réalité dû à la majorité de l’opposition de droite au Congrès. Jeannette Jara représente donc l’espoir, le retour de l’espoir qu’il est possible de changer les choses en profondeur. Je pense que c’est un élément qui a eu un impact fort, et il est grandement renforcé par ses caractéristiques personnelles : elle était perçue comme une personne très directe, communicative, qui ressent et comprend véritablement les problèmes rencontrés par la grande majorité. D’une certaine manière, cette primaire a été définie comme un choix entre « le peuple et l’élite ».

EN CAS DE DEUXIÈME TOUR À LA PRÉSIDENTIELLE, CET AUTOMNE,
JEANNETTE JARA RISQUE FORT D’AFFRONTER LE CANDIDAT
DE L’EXTRÊME DROITE, JOSÉ ANTONIO KAST.
PHOTO KEYSTONE

Voyez-vous des similitudes avec une autre victoire inattendue et encourageante, celle de Zohran Kwame Mamdani aux primaires du Parti démocrate pour la mairie de New York ?

On peut certainement constater des similitudes avec la victoire très encourageante et pleine d’espoir de Zohran Kwame Mamdani aux primaires du Parti démocrate pour la mairie de New York. On y retrouve ici et là une expression de refus de la répétition, une rébellion contre les propositions conservatrices qui promettent mais ne changent finalement rien. Je pense que les deux représentent la fraîcheur du nouveau, la possibilité du changement, les espoirs des nouvelles générations. En bref, il me semble qu’il y a des similitudes, et il y en a aussi avec ce que nous avons vu au Mexique avec l’élection et la performance de Claudia Sheinbaum, l’actuelle présidente de ce pays.

Qu’est-ce qui a poussé Action Humaniste à soutenir la candidature de Jeannette Jara ?

Chez Action Humaniste, nous avons pris la décision de soutenir Jeannette Jara il y a plusieurs mois, alors que personne ne la voyait comme une candidate susceptible de remporter la primaire. Nous avons pris cette décision lors d’un large conseil général, à l’unanimité et sur la base d’un soutien constant. Nous estimions que c’était la bonne chose à faire, que c’était ce qu’il fallait faire, qu’il ne s’agissait pas d’un calcul électoral, mais plutôt que notre choix devait se fonder sur une cohérence historique, qu’elle représentait les aspirations les plus profondes du monde humaniste, que sa proposition reflétait nos priorités, nos combats fondamentaux. Il convient de souligner qu’Action Humaniste a été, hormis son propre parti, le seul autre parti à l’avoir soutenue pour les primaires.

De ce point de vue, au-delà de tout calcul et considérant à l’époque que de toute façon il était très improbable qu’elle gagne, il y a eu un consensus pour soutenir sa candidature, et nous l’avons fait très activement. Nous avons activement rejoint sa direction. Nous étions parmi les principaux porte-paroles de sa campagne, aussi bien la représentante et vice-présidente d’Action Humaniste, Ana María Gazmuri, notre maire, Joel Olmos, que moi-même, en ma qualité de représentant et président d’Action Humaniste. Nous  trois avons été les principaux porte-paroles de la campagne, et nos militants ont participé très activement dans toutes les régions et communautés où Action Humaniste est présente. Mais nous avons également entretenu avec elle un lien humain très étroit, et je crois que nous avons pu apporter une perspective, un style, une attitude et un positionnement humaniste à la relation que nous construisions avec elle, relation qui existait certainement déjà et se projette désormais vers le premier tour des élections, qui aura lieu en novembre.

Et après avoir pris la mesure de notre décision, après sa victoire écrasante aux primaires, nous estimons que cela a été un acte très valable qui nous permet d’envisager l’avenir avec un immense espoir. En tant qu’humanistes, nous sommes profondément engagés à poursuivre notre collaboration avec Jeannette et à intégrer des hommes et des femmes humanistes à ses équipes respectives, afin qu’ils puissent collaborer sur les aspects programmatiques, éditoriaux, organisationnels et de communication. Nous savons que dans cette nouvelle phase, les équipes des autres partis progressistes qui ont perdu les primaires et qui ont apporté leur soutien seront également intégrées, ce qui permettra de former un leadership beaucoup plus large et diversifié, mais nous aspirons à continuer d’apporter la perspective et les propositions de l’humanisme.

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Une intelligence artificielle (IA) fut alimentée avec les sentiments des
tweeters de chaque candidat à la présidence et a été invitée à voir ces
sentiments reflétés dans l'image de chaque candidat et voici les résultats :
@Jou_Kaiser, @jeannette_jara,  @joseantoniokast, @evelynmatthei
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Quels sont les principaux axes du programme de la gauche ?

Les principaux axes du programme sont :

1. Passer d’un salaire minimum, qui a déjà considérablement augmenté sous ce gouvernement, à ce que nous appelons un salaire vital, c’est-à-dire un salaire permettant à une famille de vivre décemment et dignement.

2. Faire avancer et approfondir la réforme du système de retraite, en espérant mettre fin aux AFP (Fonds de pension).

3. Promouvoir un modèle de développement et de croissance avec une meilleure répartition des revenus, en privilégiant la création d’une plus grande valeur ajoutée pour l’économie du pays, qui est essentiellement une économie extractive et exportatrice de matières premières.

4. Améliorer les conditions d’exploitation de nos minéraux, en augmentant les redevances et en visant à récupérer l’industrie du lithium en tant qu’industrie stratégique pour notre pays.

5. Faire avancer la réforme du système de santé, en renforçant la santé publique, qui souffre encore aujourd’hui de graves lacunes en raison de l’absence d’un budget adéquat lui permettant de mieux concurrencer les systèmes de santé privés.

6. Une politique qui met l’accent sur la protection de l’environnement, en tenant compte des crises climatiques et du réchauffement de la planète, ainsi que des risques que ces crises climatiques font peser sur notre pays aujourd’hui. Par conséquent, les critères environnementaux constituent un aspect stratégique et fondamental de notre programme de gouvernement.

7. Renforcer et faire progresser les relations internationales avec notre région, en maintenant des liens avec les pays des cinq continents, mais en promouvant une politique de paix, en particulier dans notre région latino-américaine.

Ce sont là quelques-uns des aspects du programme de gouvernement qui, à ce stade, sera enrichi par les propositions programmatiques des autres candidats qui ont participé aux primaires et qui ont perdu. L’engagement est pris d’inclure également leurs propositions programmatiques afin d’élaborer un programme commun à l’ensemble du progressisme et de l’humanisme.

Quelles perspectives voyez-vous pour l’élection présidentielle de novembre ?

Il y a quelque temps, on pensait que la candidate de droite Evelyn Matthei remporterait l’élection de novembre, et il y avait aussi le risque qu’un candidat d’extrême droite comme José Antonio Kast l’emporte. Aujourd’hui, je dirais que les perspectives ont changé. Les premiers sondages après les primaires donnent Jeannette Jara en très bonne première place, loin devant Matthei et Kast. Bien sûr, les perspectives restent ouvertes ; il reste cinq mois et beaucoup de choses peuvent se produire, mais je pense que l’élection d’aujourd’hui est ouverte et parfaitement gagnable pour la gauche, le progressisme et l’humanisme. Nous allons tout donner pour remporter cette victoire, qui n’arrivera probablement pas au premier tour en novembre, mais plutôt au second tour en décembre. Aujourd’hui, Jeannette Jara est clairement une candidate très compétitive, qui redonne espoir à beaucoup, notamment aux jeunes.

Traduction, Evelyn Tischer

[La force «kawaii»]

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10 juillet, 2025

LE PRÉSIDENT BRÉSILIEN LULA ANNONCE DES CONTRE-MESURES FACE AUX TARIFS DOUANIERS AMÉRICAINS

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LE PRÉSIDENT BRÉSILIEN LUIZ INACIO LULA DA SILVA S'EXPRIME
 LORS D'UNE CONFÉRENCE DE PRESSE AU 17ème SOMMET ANNUEL
DES BRICS À RIO DE JANEIRO, LE 7 JUILLET 2025.
PHOTO AP

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RT France

International / Le président brésilien Lula annonce des contre-mesures face aux tarifs douaniers américains / Face à la décision de Washington d’imposer 50 % de droits de douane sur les exportations brésiliennes, Lula réagit avec fermeté. Il invoque une loi qui autorise des représailles économiques contre les pays qui attaquent la souveraineté du Brésil. Le dirigeant dénonce également les ingérences américaines dans les affaires judiciaires internes. [L'Internationale réactionnaire (Trump, Javier Milei, Jair Bolsonaro, etc.)…*]

RT en français  /10 juil. 2025  Source: AP  

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le Brésil a officiellement annoncé le 9 juillet qu’il répondra à l’attaque tarifaire des États-Unis. Le président Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré que toute hausse unilatérale des droits de douane de la part d’un pays étranger entraînera une riposte, comme le prévoit la loi sur les mesures économiques de réciprocité, adoptée en avril 2025. 

MONTAGE PHOTO MONTRANT LE PRÉSIDENT BRÉSILIEN, LULA (GAUCHE),
À BRASILIA LE 29 JANVIER 2025, ET LE PRÉSIDENT AMÉRICAIN,
DONALD TRUMP, DANS LE BUREAU OVALE DE LA MAISON BLANCHE,
À WASHINGTON, LE 10 FÉVRIER 2025
PHOTOS EVARISTO SA, ANDREW CABALLERO-REYNOLDS

► À penser en dessin : FENÊTRE SUR COUR

Lula a affirmé que le Brésil ne tolérera pas « d’ingérence » dans ses affaires internes et que la justice brésilienne reste indépendante, notamment face aux pressions concernant le procès de l’ancien président Jair Bolsonaro. Washington accuse Brasilia de mener une « chasse aux sorcières » contre son ex-dirigeant, soupçonné d’avoir tenté un coup d’État après sa défaite électorale en 2022. 

«  Vous pouvez choisir  »
« BOLSONARO EST UN ACCUSÉ ! / PROCHAINE ÉTAPE : BOLSONARO ARRÊTÉ  »
 DESSIN  CARLOS LATUFF

► À lire aussi :       AU BRÉSIL, JAIR BOLSONARO SERA JUGÉ POUR TENTATIVE DE COUP D’ÉTAT

Une escalade orchestrée par Washington 

La crise s’est envenimée après que Donald Trump a annoncé, dans une lettre adressée à Lula et publiée sur Truth Social, l’imposition d’une taxe de 50 % sur toutes les importations brésiliennes à compter du 1er août. Ce taux vient s’ajouter au tarif initial de 10 %, instauré en avril dernier. Le président américain a justifié cette mesure par « des attaques contre la liberté d’expression et les droits des entreprises technologiques américaines », tout en liant directement sa décision au traitement réservé à Bolsonaro. 

Lula a réagi sur le réseau X, déclarant que « le Brésil est une nation souveraine, avec des institutions indépendantes, et ne se laissera dicter sa conduite par personne ». Une réunion d’urgence a été convoquée à Brasilia avec les principaux ministres pour décider des contre-mesures. 

Le Brésil joue un rôle économique clé pour les États-Unis, étant leur deuxième plus grand partenaire commercial après la Chine. L’an dernier, les échanges entre les deux pays ont dépassé les 90 milliards de dollars, avec un excédent commercial américain estimé à 6,8 milliards. Lula a dénoncé les déclarations de Donald Trump comme mensongères, soulignant que les données du gouvernement américain démontrent un excédent cumulé de 410 milliards de dollars en faveur des États-Unis sur les quinze dernières années. 

Une loi brésilienne pour défendre la souveraineté 

L’administration Trump, en réponse aux déclarations de Lula, a menacé d’alourdir encore les droits si le Brésil appliquait des taxes de rétorsion. Pourtant, Lula reste ferme et prévient que la loi brésilienne permettra de suspendre des préférences commerciales, des engagements sur la propriété intellectuelle et des investissements liés aux États-Unis. 

Les secteurs les plus exposés à ces sanctions sont stratégiques : café, acier, aluminium, jus d’orange, avions civils et machines-outils. Des entreprises brésiliennes comme Embraer et Petrobras ont déjà vu leur valeur chuter à la Bourse. 

Cette nouvelle étape dans l’escalade économique entre ces deux pays révèle une fracture profonde. Donald Trump semble utiliser l’arme commerciale comme outil de pression politique, et le Brésil, fidèle à sa ligne souverainiste, refuse de céder.

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LE PRÉSIDENT LUIZ INÁCIO LULA DA SILVA SALUE SON ARRIVÉE
 AU PALAIS DE LA MONEDA, LE 5 AOÛT 2024 À SANTIAGO (CHILI)
PHOTO ELVIS GONZÁLEZ (EFE)

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09 juillet, 2025

LE CHILI, PREMIER PRODUCTEUR MONDIAL DE CUIVRE, DANS L'EXPECTATIVE APRÈS LA BOMBE TARIFAIRE DE TRUMP

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LA MINE D'EL TENIENTE, PLUS GRANDE MINE
 SOUTERRAINE DE CUIVRE AU MONDE.
PHOTO REUTERS

Logo Reuters
Le Chili, premier producteur mondial de cuivre, dans l'expectative après la bombe tarifaire de Trump / Le Chili, numéro un mondial du cuivre, adopte une attitude attentiste après l'annonce surprise du président américain Donald Trump d'instaurer un tarif douanier de 50% sur les importations du métal rouge. Le pays andin, pris de court, observe la situation tandis que son principal producteur espère encore des exemptions. [Donald Trump menace de matraquer le cuivre]

Zonebourse avec Reuters Publié le 09/07/2025  

Dans un entretien avec Reuters peu après la déclaration de Trump, Maximo Pacheco, président du conseil d'administration de la société minière publique chilienne Codelco, a déclaré que l'entreprise souhaitait clarifier quels produits à base de cuivre seraient concernés et si la mesure s'appliquerait à tous les pays.

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« Ce que nous devons faire, c'est comprendre de quoi il s'agit. Quels produits sont concernés ? Parce qu'il a évoqué le cuivre en termes généraux. Or, le cuivre regroupe une grande variété de produits », a souligné M. Pacheco mardi, dans ses premiers commentaires depuis l'annonce.

► À lire aussi :    ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE DE LUIS EMILIO RECABARREN

« Il faut ensuite voir si cela s'appliquera à tous les pays ou seulement à certains. Nous avons toujours su qu'il existait des exceptions, donc je pense qu'il est prématuré de se prononcer. »

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Après l'annonce des tarifs, les contrats à terme sur le cuivre Comex aux États-Unis ont bondi de plus de 12%, atteignant un niveau record.

Le Chili est le principal fournisseur de cuivre des États-Unis, un marché qui ne représente toutefois que moins de 7% de ses exportations de cuivre raffiné. La majeure partie du cuivre chilien est expédiée vers la Chine, qui domine le raffinage mondial du métal.

Malgré tout, Jorge Riesco, président de la SONAMI (Société nationale des mines du Chili), estime que ces tarifs pourraient engendrer une incertitude sur le marché et une volatilité des prix, impactant le Chili comme d'autres pays fournisseurs.

Il précise que la flambée des prix, alimentée par le stockage du cuivre par les entreprises américaines en prévision d'éventuels tarifs, devrait être temporaire, tout en avertissant que les États-Unis auraient du mal à accroître leur propre approvisionnement.

« Les États-Unis n'ont pas la capacité d'autosuffisance et dépendent fortement du raffinage et de la fonte du cuivre en Chine », a souligné M. Riesco dans un communiqué.

Le ministère chilien des Affaires étrangères a indiqué que le pays andin n'avait pas reçu de communication officielle concernant la mise en oeuvre de tarifs américains sur le cuivre.

« Nous restons en contact et en dialogue sur ce sujet, comme sur d'autres, avec les autorités compétentes et les équipes techniques », précise le ministère dans un communiqué.

Le Chili, aux côtés du Canada et du Pérou, s'était déjà opposé à une enquête de l'administration Trump sur les importations de cuivre, affirmant qu'ils ne devraient pas être soumis à des droits de douane.

Maximo Pacheco, de Codelco, rappelle que les États-Unis auront besoin de quantités croissantes de cuivre, utilisé dans les véhicules électriques, l'armement, le réseau électrique et de nombreux biens de consommation.

« Les États-Unis sont un pays qui a besoin de beaucoup de cuivre, et ils continueront d'en avoir besoin de plus en plus », a-t-il insisté, ajoutant qu'il devenait de plus en plus difficile d'augmenter la production. Codelco, premier producteur mondial de cuivre, a vu sa production tomber à son plus bas niveau depuis 25 ans ces dernières années.

M. Pacheco estime que la demande mondiale devrait augmenter d'environ 3% cette année, ce qui crée un déficit d'approvisionnement alors que la production stagne.

« Il devient de plus en plus difficile d'augmenter l'offre mondiale de cuivre. En fait, je pense qu'il sera difficile de produire plus de cuivre cette année que l'an dernier », a-t-il ajouté. « Il faut aussi tenir compte de la réalité du marché actuel. »

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08 juillet, 2025

LE VIETNAM ATTACHE UNE GRANDE IMPORTANCE À SES RELATIONS AVEC LE CHILI

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LE PREMIER MINISTRE PHAM MINH CHINH (DROITE) ET
 LE PRÉSIDENT CHILIEN GABRIEL BORIC FONT. 
PHOTO VNA/CVN
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Le Courrier
du VietNam
 

Le Vietnam attache une grande importance à ses relations avec le Chili / Le Vietnam attache une grande importance à ses relations et à la coopération multiforme avec le Chili, a affirmé le Premier ministre Pham Minh Chinh lors d’une rencontre avec le président chilien Gabriel Boric Font, le 7 juillet (heure locale), en marge du Sommet élargi des BRICS à Rio de Janeiro.[« Hô ! Hô ! Hô Chi Minh ! »

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Le Courrier du VietNam   08/07/2025 06:17

le chef du gouvernement vietnamien a rappelé que le Chili fut l’un des premiers pays à manifester son soutien à la lutte du peuple vietnamien pour la réunification nationale et à établir des relations diplomatiques avec le Vietnam dès 1971. Il a transmis les salutations du secrétaire général du Comité central du Parti, Tô Lâm, du président Luong Cuong et du président de l’Assemblée nationale Trân Thanh Mân au chef de l’État chilien.

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Le président Gabriel Boric Font a, de son côté, souligné que le Vietnam était l’un des partenaires les plus proches et les plus importants du Chili en Asie du Sud-Est. Il a salué les liens d’amitié traditionnels établis par le Président Hô Chi Minh et l’ancien président chilien Salvador Allende, et consolidés au fil des générations.

► À lire aussi :       BRÉSIL / LUIZ INACIO LULA DA SILVA : « NOUS AVONS PLUS QUE JAMAIS BESOIN D’UNE GOUVERNANCE MONDIALE » 

Les deux dirigeants ont salué les résultats positifs de la visite officielle du président vietnamien Luong Cuong au Chili en novembre 2024, estimant qu’elle a contribué à approfondir le Partenariat global Vietnam -  Chili.

Les deux dirigeants se sont accordés pour demander à leurs ministères et organismes compétents de mettre en œuvre efficacement les accords convenus lors de cette visite, notamment dans les domaines du commerce et de l’investissement. Ils ont souligné la nécessité de valoriser les avantages offerts par l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP) afin d’élargir l’accès réciproque aux marchés.

Le Premier ministre Pham Minh Chinh a également exprimé le souhait que le Chili crée des conditions favorables et adopte des politiques spécifiques pour encourager les entreprises vietnamiennes à investir durablement sur son sol.

Partageant cette vision, le président Gabriel Boric Font a proposé d’élargir la coopération bilatérale dans les domaines de la culture, de l’art, du tourisme et des échanges entre les peuples.

À cette occasion, le Premier ministre vietnamien a transmis l’invitation du président Luong Cuong à son homologue chilien pour effectuer une visite officielle au Vietnam et assister à la cérémonie de signature de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la cybercriminalité, prévue en octobre 2025 à Hanoï. 

VNA/CVN

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06 juillet, 2025

ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE DE LUIS EMILIO RECABARREN


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LUIS EMILIO RECABARREN ET TROIS DE SES SŒUR
MERCEDES, LUZ EMILIA  ET BERTA 

1876  - 6 JUILLET - 2025
CENT-QUARANTE-HUITIÈME ANNIVERSAIRE DE
LA NAISSANCE DE LUIS EMILIO RECABARREN

«A LUIS EMILIO RECABARREN» COMPOSITEUR VICTOR JARA, PAR DANIELE SEPE
 EXTRAIT DE L' ALBUM « CONOSCI VICTOR JARA?», 
 ENREGISTRÉE CHEZ IL MANIFESTO, ROME ITALIE (CD 051) EN 2000. 
 LICENCE YOUTUBE STANDARD 
 DURÉE : 00:11:44
    LUIS EMILIO RECABARREN
    Luis Emilio Recabarren Serrano, né à Valparaíso le 6 juillet 1876, décédé à Santiago du Chili le 19 décembre 1924, fut un homme politique Chilien. Il est considéré comme le père du mouvement ouvrier au Chili.

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    02 juillet, 2025

    VLADIMIR POUTINE A EU UN ENTRETIEN TÉLÉPHONIQUE AVEC EMMANUEL MACRON

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    VLADIMIR POUTINE ET EMMANUEL MACRON À MOSCOU, LE 7 FÉVRIER 2022.
    [PHOTO D’ILLUSTRATION]

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    RT France

    Pour la première fois depuis septembre 2022, les présidents russe et français se s ont entretenus par téléphone. Les deux dirigeants ont discuté d’un large éventail de questions, y compris du conflit irano-israélien et de la crise en Ukraine. Vladimir Poutine a souligné que ce conflit était une conséquence directe de la politique occidentale.[Allô Moscou? Ici Paris

    RT en français

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    Le 1er juillet, le Kremlin a annoncé un entretien téléphonique entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron, leur premier échange direct depuis septembre 2022. 

    EMMANUEL MACRON RENCONTRE VLADIMIR POUTINE À MOSCOU LE 7 FÉVRIER 2022,
    POUR DES ENTRETIENS VISANT À TROUVER UN TERRAIN D'ENTENTE SUR L'UKRAINE ET L'OTAN
    PHOTO SPUTNIK / AFP

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    Au menu de cette discussion, qui a duré plus de deux heures : l’escalade entre l’Iran et Israël, les frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes, et la guerre en Ukraine. 

    Poutine à Macron : l’Iran a « le droit » de développer un programme nucléaire pacifique 

    Les deux présidents ont rappelé « la responsabilité cruciale » qui incombe à la Russie et à la France, en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, dans la préservation de la paix mondiale. Ils ont réaffirmé le droit de Téhéran à développer un programme nucléaire civil, tout en continuant à honorer ses engagements au titre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). 

    Poutine et Macron ont convenu que la résolution de la crise nucléaire iranienne, tout comme d'autres tensions au Moyen-Orient, devrait s'effectuer « exclusivement par des moyens politiques et diplomatiques ». Les deux présidents ont décidé de coordonner leurs démarches et de se reparler prochainement afin de faire le suivi ensemble sur ce sujet. Poutine à Macron : l’Occident est à l’origine de la guerre en Ukraine 

    L'entretien a également porté sur le conflit ukrainien. 

    Vladimir Poutine a rappelé que cette crise était « le résultat direct des politiques occidentales », qui ont négligé les préoccupations sécuritaires de la Russie pendant des années. Il a souligné que l’Occident alimentait le régime de Kiev avec des armements modernes et prolongeait les opérations militaires par procuration. 

    Dans ce contexte, le président russe a insisté sur la nécessité d’un règlement pacifique, fondé sur des accords globaux, durables, et prenant en compte les réalités territoriales actuelles. Pour Poutine, seule une approche qui s’attaque aux causes profondes du conflit permettra de sortir de l’impasse. 

    Emmanuel Macron, pour sa part, a souligné « le soutien indéfectible de la France à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine », comme le note un communiqué de l’Élysée. Il a plaidé pour un cessez-le-feu « dans les meilleurs délais » et pour l’ouverture de négociations entre Moscou et Kiev, en vue d’un règlement politique « solide et durable » du conflit. 

    Après 1 024 jours sans échange direct, les deux présidents se sont accordés sur la nécessité de maintenir ce canal de communication.


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