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PABLO LARRAÍN, LE 14 FÉVRIER 2015, GALA DE CLÔTURE, OURS D'ARGENT DU GRAND PRIX DU JURY |
Avant de gagner l'ours d'argent au festival de Berlin avec El Club, Pablo Larraín a fait partie de l'équipe nationale chilienne des lycées. Supporter désespéré de l'Universidad Catolica, le prometteur réalisateur chilien s'est consolé cet été avec la victoire de la Roja en Copa América.
Votre dernier film, El Club, parle de l'église, et d'un groupe de curés isolés dans un village. Y a-t-il un rapprochement à faire avec le football ?
Un club, c'est un ensemble de personnes qui se
réunissent avec un même objectif. Il y a des règles, des références communes, et en général, ces personnes veulent protéger ce club, quelques fois aux dépens de plein de choses. Dans ce cas précis, le club est une métaphore. Dans mon film, les curés défendent des intérêts communs, et dans ce sens, oui, il y a un rapport avec le foot.
L'OURS D'ARGENT À LA BERLINALE 2015 |