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Comparer les récentes élections vénézuéliennes au référendum chilien d’octobre 1988, c’est considérer comme bonnet blanc et blanc bonnet les années Chávez, marquées par une ré-inclusion citoyenne et des politiques massives de redistribution afin de lutter contre la pauvreté, et les années Pinochet, correspondant à la première expérimentation concrète du dogme néolibéral.
Que le gouvernement de Nicolás Maduro et le
PSUV (Parti Socialiste Unifié Vénézuélien) aient enregistré une cuisante déroute – synonyme d’authentique rupture dans la vie politique des seize dernières années – lors des élections législatives vénézuéliennes du 6 décembre dernier ne fait aucun doute.
COMPAGNON OLIVIER |