La plupart des gens, quand un séisme frappe, s'enfuient en courant dans la rue. Mais René Lagos, ingénieur chilien spécialisé dans les technologies parasismiques, adore rester au sommet des gratte-ciel et regarder les immeubles trembler. "Tout ce qui devait s'écrouler s'est déjà écroulé!", s'exclame-t-il à propos des bâtiments de Santiago, la capitale du Chili, pays le plus touché par les tremblements de terre au monde.
La Libre.be avec l'AFP
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UN HOMME MARCHE AU MILIEU DES DÉBRIS DANS UNE RUE DE CONCON, À 110 KM AU NORD-OUEST DE SANTIAGO DU CHILI, LE 17 SEPTEMBRE 2015 AU LENDEMAIN D'UN VIOLENT SÉISME. PHOTO CLAUDIO REYES |
Alors, quand "survient un puissant séisme, j'essaie d'en profiter. Je passe mon temps à concevoir des immeubles pour ce type d'occasion, je ne peux pas être stressé au point de ne pas vivre le moment!", assure à l'AFP René Lagos depuis le 24ème étage d'un gratte-ciel de Santiago, secoué à plusieurs reprises durant l'entretien.