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ELSA DELPLACE |
Verre à moitié vide ou à moitié plein ? « Force de caractère », Elsa Delplace voyait les choses autrement. Son compagnon, Denis Trichet, se souvient : « Elle avait ce côté très optimiste, elle me disait qu’il y avait une autre catégorie de gens : ceux qui boivent direct et qui se resservent. » Un bon mot pour conjurer le mauvais sort. Une devise pour croire en la vie, croire en l’être humain.
Sur son bras gauche, ce tatouage inscrit en espagnol, la langue de sa mère chilienne :« Levántate » (lève-toi). « Se lever », se relever, encore et toujours. En trente-cinq ans, la jeune femme avait fait de cet allant un principe de vie. Pour elle et pour les autres. « Elle savait bousculer le cours des choses, quand elle avait une idée, elle savait la défendre », rappelle avec admiration Michel Delplace, son père. Déjà adolescente, Elsa avait sa façon bien à elle de soutenir les sans-abri : acheter L’Itinérant, « avec ses sous ».
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