18 mai, 2023

L’ÉQUATEUR ORGANISERAIT DES ÉLECTIONS GÉNÉRALES ANTICIPÉES LE 20 AOÛT

[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

LE PRÉSIDENT ÉQUATORIEN, GUILLERMO LASSO,
 LE 16 MAI 2023 À QUITO.
PHOTO DOLORES OCHOA / AP
LOGO
PRENSA LATINA

L’Équateur organiserait des élections générales anticipées le 20 août / Quito, 18 mai 2023. La présidente du Conseil National Electoral (CNE) de l’Équateur, Diana Atamaint, a annoncé aujourd’hui le 20 août comme date envisagée pour les élections générales anticipées en raison de la « mort croisée » décrétée par le président Guillermo Lasso. 

Prensa Latina

guillermo lasso dessin pancho cajas pour le quotidien conservateur el comercio d'equateur
 GUILLERMO LASSO
DESSIN PANCHO CAJAS POUR LE

QUOTIDIEN CONSERVATEUR
EL COMERCIO D'EQUATEUR

La titulaire du CNE a indiqué que les 90 jours limites pour réaliser les élections, selon la loi, se terminent le 22 août, mais comme il s’agit d’un mardi, elles devraient être avancée au dimanche précédent.

► À lire aussi :    L’ÉQUATEUR PRIS AU LASSO

Dans des déclarations à la chaîne Teleamazonas, Atamaint a indiqué que le deuxième tour, si nécessaire, aurait alors lieu le 15 octobre, tout en précisant que ces dates ne sont pas encore officielles.

L’Équateur aurait alors un nouveau président et une nouvelle Assemblée nationale en novembre prochain.

Les déclarations d’Atamaint font suite à l’annonce mercredi par le président Lasso de l’activation du décret de la « mort croisée », mécanisme inscrit dans la Constitution qui prévoit la dissolution de l’organe législatif monocaméral et l’anticipation des élections générales.

Cette décision du président Lasso a été annoncée au lendemain de l’ouverture du procès politique à son encontre pour corruption.

Cette décision est critiquée par certains, car elle doit être justifiée par l’un des trois motifs prévus par la loi : si l’Assemblée nationale s’arroge des fonctions, si le Parlement fait obstacle au Plan national de développement, ou justifiée par une grave crise politique et des troubles internes.

Selon Lasso, il est actuellement possible d’activer ce mécanisme en se basant sur le troisième de ces motifs, car il estime que le gouvernement ne peut avancer dans ses projets compte tenu des conditions actuelles et que le pays a besoin d’un "nouveau pacte politique".

Tous les regards sont aujourd’hui tournés vers la Cour constitutionnelle qui doit rendre une décision suite aux recours de différents partis politiques contestant l’application de ce décret. peo/mgt/avr

[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

« Au Pérou, Pedro Castillo dissout le congrès dans un
terrible attentat contre la démocratie et l'état de droit... /
... Alors qu'en Équateur, Guillermo Lasso dissout le congrès,
 un acte tout à fait normal, légal et constitutionnel  »
DESSIN IVAN ERNESTO LIRA