LE DÉFILÉ DU 1ER MAI 2023 APPELÉ PAR LA CENTRALE SYNDICALE CUT CHILI |
Au Chili, comme le veut la tradition, les syndicats sont dans la rue pour la fête du travail. Ils célèbrent les récentes victoires pour améliorer les conditions de vie des travailleurs comme la loi sur la semaine des 40 heures, auparavant 45. L’année dernière, le parlement avait aussi approuvé une augmentation du salaire minimum : +14%, c’est la hausse la plus importante en 25 ans ou encore l’augmentation du salaire minimum, qui passe ce jour là de 450 à 490 euros.
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LE PRÉSIDENT DE LA CUT DAVID ACUÑA, DANS LEMEETING CENTRAL DU 1ER MAI PHOTO ATON |
Après un nouvel accord à la mi-avril, un nouvel accord va porter le salaire minimum jusqu'à 550 euros l’année prochaine. Les syndicats alertent déjà sur l’inflation qui touche le pays et qui continuera d’affecter les 900 000 Chiliens qui perçoivent le salaire minimum.
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Gabriel Boric n'a pas réussi à instaurer sa réforme des impôts il y a deux mois ce qui fait que l’exécutif n’a pas encore lancé ses trois gros chantiers : les retraites, la santé et l’éducation alors que le président chilien a été élu il y a un peu plus d’un an sur ces sujets justement. Son gouvernement doit surtout faire face à un défi sécuritaire dans le pays, problème devenu la priorité numéro 1 des Chiliens. Le gouvernement devra aussi faire face à une autre phénomène la crise migratoire dans le nord, aux frontières avec le Pérou et la Bolivie.
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Et les Chiliens, qui seront dans la rue ce premier mai, ne manqueront certainement pas de lui rappeler ce pour quoi il a été élu.
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