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DESSIN LAUZAN
Du désert d'Atacama, au nord du pays, jusqu'à la Patagonie, au sud, pour la première fois de leur histoire, les Chiliens sont appelés à élire leurs gouverneurs régionaux. Le premier tour a eu lieu mi-mai et le second tour de ces élections régionales se déroule ce dimanche 13 juin, dans 13 des 16 régions du pays. Un pas vers la décentralisation du Chili, réclamée par de nombreux habitants. Car auparavant les dirigeants régionaux étaient nommés par le gouvernement.
FLYER KARINA OLIVA |
C'est la troisième fois en un an que les Chiliens sont appelés aux urnes. En octobre dernier, ils ont dit « oui » à la rédaction d'une nouvelle Constitution pour remplacer le texte actuel, hérité de la dictature de Pinochet. Et il y a un mois, ils ont élu une Assemblée constituante plus diverse que jamais, en choisissant beaucoup de candidats et candidates issus des mouvements sociaux et environnementaux. Des élus nombreux à appeler à une décentralisation du Chili.
Car aujourd'hui, à l'exception du Congrès qui est installé à Valparaiso, le pouvoir politique est concentré presque uniquement dans la région de Santiago, où vit 40% de la population.
La campagne pour la présidentielle en ligne de mire
Alors pour renforcer la démocratie locale, les autorités régionales sont pour la première fois élues au suffrage universel direct cette année.
Pour autant, difficile de dire si les électeurs seront au rendez-vous, notamment, car le Congrès n'a pas encore défini précisément quels seront les pouvoirs de ces gouverneurs.
Le résultat des élections pourrait en tout cas donner un aperçu du rapport de force politique entre la droite au pouvoir et les oppositions de gauche, en vue de la campagne pour l'élection présidentielle, prévue à la fin de l'année.
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