LIBERTÉ AUX PRISONNIERS POLITIQUES |
Les constituants du Parti communiste du Chili, face aux violations des droits humains sans sanction et à l'emprisonnement politique des manifestants de la Révolte sociale, ont le devoir d'exprimer ce qui suit :
DÉCLARATION PUBLIQUE PCCh |
Des milliers de personnes ont envahi les rues de notre pays faisant usage du droit légitime de manifester, cependant, la logique de punition et de criminalisation du gouvernement actuel, donna lieu à une répression brutale et à une violation systématique des droits de l'homme de la partdes forces répressives, sous l'ordre d'un président qui a déclaré la guerre au peuple mobilisé.
Les prisonniers politiques de la révolte sociale font partie de ces centaines de milliers qui sont descendus dans la rue dans une opposition claire opposition et lutte contre le modèle néolibéral, contre les injustices, réclamant une vie digne. Leur juste libération est réclamée depuis longtemps. Cependant, ni le ministère public, ni la justice, ni le gouvernement n'ont donné de réponses concrètes pour mettre fin à l'application de mesures disproportionnées et infondées.
Le long de cette voie, le rôle de l'INDH a été essentiel dans la poursuite des violations des droits de l'homme, même si pendant un certain temps il est devenu erratique. Son actuel directeur national, Sergio Micco, a relativisé la violation systématique des droits humains au Chili. L'une des dernières actions menées par Micco a été le changement des critères d'identification des victimes de traumatisme oculaire. Nous considérons cela comme hautement dangereux en raison du signe d'impunité qu'il projette. Le moment historique que nous vivons ne peut être imprégné par l' de l'impunité et de l'injustice imposées en dictature et perpétuées sous cette démocratie protégée. Compte tenu de cela, en tant que constituants, nous énonçons ce qui suit :
• Nous condamnons l'emprisonnement injuste et exigeons la libération de tous les prisonniers politiques de la révolte sociale.
• Nous exhortons le gouvernement à donner urgence aux projets de grâce générale et de réparation pour les victimes de violations des droits de l'homme, tous deux actuellement en cours de procédure législative.
• Il est urgent de procéder à un état des lieux au niveau national qui rende compte de la réalité des prisonniers politiques de la révolte sociale, privés de liberté et/ou avec des procès en cours ; et de toutes les victimes de la répression étatique.
• Que, étant donné le temps écoulé, le Bureau du Procureur rendre compte de l'opacité avec laquelle, ont été abordés les procès des prisonniers politiques de la révolte sociale, à différence des mesures de précaution qui ont été utilisées pour poursuivre les agents de l'État impliqués dans des cas de violations des droits de l'homme.
• Que l'actuel directeur de l'INDH, Sergio Micco, ne peut continuer à diriger ladite institution, étant donné que ses décisions contreviennent aux principes de ladite instance en matière de défense et de promotion des droits humains. Son attitude met en danger l'intégrité des personnes et favorise l'impunité.
La réparation de l'injustice commise contre ceux qui sont actuellement emprisonnés pour avoir exercé leur droit de manifester doit être effectuée par les institutions susmentionnées, qui, si elles ne sont pas exécutées, nous imposeront, à nous les constituants, le devoir éthique de promouvoir la liberté de tous prisonniers politiques par une disposition transitoire de la nouvelle Constitution.
Aucune démocratie ne peut s'élever sans finir d'abord avec autant d'impunité.
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LIBERTÉ DES PRISONNIER.E.S DE LA RÉVOLTE |