23 mars, 2021

CHILI / LIBERTE POUR TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES

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LIBERTÉ AUX PRISONNIERS POLITIQUES

 

COMMUNIQUE   à l’opinion publique chilienne et internationale

La répression exercée par le gouvernement Piñera et ses partisans suit « pas à pas » les mesures héritées de la tyrannie de Pinochet et de ses sbires. Qu’est-ce qui pourrait nous surprendre si la composition et l’origine de classes du pire gouvernement de ces derniers temps sont exactement les mêmes que celles de la dictature ? Ce sont les adeptes parfaits des méthodes les plus violentes, criminelles et antidémocratiques que le Chili n’ait jamais eues.

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L’excuse de la pandémie leur permet de mettre en œuvre leur ordre classiciste et d’exclusion et de ne pas traiter de la même manière les « soupes populaires » de Villa Francia ou Puente alto que les fêtes et les ébats de leurs préférés de Vitacura, Las Condes ou La Dehesa. Cela confirme la géométrie variable de la justice et l’ordre dominant car le [prisonnier Mauricio Hernández Norambuenacommandant Ramiro n’est pas traité de la même manière que les assassins de Punta peuco.

Les mesures prises lors de la pandémie ont été efficaces pour contrôler, réprimer et torturer le peuple chilien, mais ont été d’une inefficacité dramatique concernant le contrôle des contagions. Les chiffres alarmants enregistrés à l’heure actuelle, les pires jamais vus, démontrent l’ineptie et l’incapacité et totale du gouvernement à protéger nos compatriotes.

Pendant ce temps, les prisons sont encore pleines de personnes en « détention provisoire » qui, en vertu de la loi, sont présumées innocentes. Les troupes d’assaut des carabiniers continuent d’agir dans le pur style SS, agissant comme dans un pays occupé. Aujourd’hui, nous pouvons dire que le Chili n’a pas de police, mais les carabiniers sont un corps armé qui possède le Chili. 

La militarisation du Walmapu (Araucanie) est une répétition de la tristement célèbre « pacification de l’Araucanie » qui, au XIXème siècle, a permis l’écrasement (momentané) de la nation mapuche. Cette campagne de guerre a transformé ce territoire ancestral en champ de bataille et en répression tragique, au lieu de promouvoir des négociations politiques justes et respectueuses de ce peuple originaire.

En tant qu’Association d’Ex-Prisonniers-politiques chiliens en France, nous dénonçons cette situation devant les médias et les dirigeants politiques français et européens. De même, nous attirons l’attention des dirigeants politiques, en particulier ceux qui se déclarent « opposés » au régime actuel, pour qu’ils dénoncent et prennent toutes les initiatives politiques, juridiques et constitutionnelles pour stopper une fois pour toutes ce qui semble être déjà un jeu de massacre des Chiliens.

LES DROITS HUMAINS SONT VIOLÉS AU CHILI 

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