PHOTO TWITTER PCCh |
Le groupe parlementaire du Parti communiste (PCCh) a demandé ce mardi l’adoption d’une loi d’amnistie pour les jeunes qui ont participé aux protestations commencées le 18 octobre 2019, et qui sont actuellement en détention provisoire ou ont été condamnés pour divers délits liés à la révolte sociale.
Le groupe parlementaire communiste
LIBERTÉ DES PRISONNIER.E.S DE LA RÉVOLTE |
Selon les députés communistes, il s’agit de jeunes pauvres qui ont subi une vie de discrimination et qui se sont révoltés contre l’injustice. Ils ont ajouté que ces jeunes avaient déjà été privés de liberté, contrairement à ceux qui avaient commis de graves actes de corruption sans être punis.
En ce sens, le groupe communiste est d’accord avec ce qui a été dit par le prêtre Felipe Berrios et le directeur d’America Solidaria, Benito Baranda. Dans une interview récente, Felipe Berrios a souligné la nécessité d’une sortie politique pour libérer les jeunes. Pendant ce temps, Benito Baranda a plaidé en faveur de leur libération, indiquant que "ces personnes ont violemment mis sur la table quelque chose qui était déjà violent envers nos populations."
Considérant que les projets de loi d’amnistie doivent être initiés au Sénat, ils ont soutenu l’annonce du sénateur Alejandro Navarro, qui introduira une motion à cet effet, qui exige qu’elle soit traitée rapidement.
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