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Les Chiliens votaient dimanche 13 juin pour le second tour des élections régionales. Dans ce pays très centralisé, il s'agissait d'une élection inédite car auparavant les gouverneurs régionaux étaient nommés par le pouvoir exécutif. La droite au pouvoir essuie une lourde défaite, tandis que la coalition historique de centre-gauche l'emporte dans une majorité du pays.
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Un scrutin inédit, mais pourtant les électeurs n'ont pas été au rendez-vous. Seuls 20% se sont déplacés pour voter, du jamais vu au Chili.
Avec un seul gouverneur élu, sur 16 régions au total, la coalition de droite au pouvoir subit un nouvel échec cuisant lors de ces élections. Il y a un mois à peine, elle avait déja dû surmonter une autre défaite: celle des élections de l'assemblée constituante, où la droite avait obtenu moins d'un tiers des sièges.
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Pas de triomphalisme pour autant, car malgré les attentes réelles des Chiliens concernant la décentralisation du pays, les candidats et partis politiques n'ont pas réussi à mobiliser les électeurs. 80% d'entre eux sont restés chez eux. De quoi relancer les débats concernant un éventuel retour au vote obligatoire, qui était la norme au Chili jusqu'en 2012.
Ces élections se déroulaient en plein pic épidémique de Covid-19 au Chili, où le gouvernement a dû reconfiner toute la région-capitale depuis samedi.
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