23 septembre, 2018

MICHELLE BACHELET ET LE PEUPLE MAPUCHE DU CHILI


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PHOTO EPA/MARIO RUIZ (EFE)
La nouvelle haut-commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, vient d’un pays meurtri par les crimes de la dictature du général Pinochet. Dans un climat d’impunité qui protège toujours les agents de la dictature, le Chili de la transition démocratique se confronte à un nouvel enjeu en matière de droits humains: le respect des droits des peuples autochtones.
Esteban Muñoz
Collectif Nouvelles Générations Chili 
MICHELLE BACHELET, EX-PRÉSIDENTE CHILIENNE DEVENUE
HAUT-COMMISSAIRE DE L'ONU AUX DROITS DE L'HOMME,
PRISE EN PHOTO À SON BUREAU À GENÈVE,
LE 3 SEPTEMBRE 2018
PHOTO FABRICE COFFRINI 
Le peuple mapuche représente environ 10% de la population du pays et subit toujours les conséquences sociales et économiques de la spoliation territoriale dont il fut victime lors de l’occupation au XIXe siècle. Au début des années 90, les communautés mapuche ont commencé un processus de reconstruction identitaire et ont mené des actions de récupération de leur territoire ancestral, en confrontation directe avec les projets hydroélectriques et l’industrie forestière. Les gouvernements successifs ont répondu par la répression, notamment en appliquant la loi antiterroriste, héritée de la junte militaire. 




DESSIN TARDI
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