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Les dirigeants de sept pays d'Amérique du Sud, presque tous classés à droite, ont signé ce vendredi la déclaration finale du sommet Prosur à Santiago. Sous le regard excédé de plusieurs partis politiques et organisations de la société civile, qui ont manifesté pour protester notamment contre la présence du président d’extrême-droite brésilien.
DES MANIFESTANTS PARTICIPENT À UN RASSEMBLEMENT
CONTRE LE PROSUR À SANTIAGO, AU CHILI, LE 22 MARS 2019
PHOTO PABLO SANHUEZA
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Jair Bolsonaro rassemble contre lui
SOMMET DES LAQUAIS DES ÉTATS-UNIS PROSUR À SANTIAGO, JAIR BOLSONARO (BRÉSIL), LENÍN MORENO (ÉQUATEUR), SEBASTIAN PIÑERA (CHILI), MARTIN VIZCARRA (PÉROU) ET IVAN DUQUE (COLOMBIE) |
Leila Pacheco, militante d'extrême gauche s’émeut : « Nous avons vécu la répression sous la dictature, par exemple moi j'ai été prisonnière politique, et lui, il a fait des déclarations en faveur de la dictature de Pinochet » ! Impossible donc pour elle d’accepter «que quelqu'un comme lui vienne ici ».
Pour tous les manifestants ici, Jair Bolsonaro n'aurait pas dû être invité au Chili. « Il n'y a pas de place ici pour un personnage aussi néfaste que Bolsonaro », résume Alvaro Larraín, qui préside une fondation de défense des droits des migrants.
Au coucher du soleil, quelques personnes improvisent une barricade au milieu de la rue. La police disperse les participants à coups de jets d'eau et de gaz lacrymogène.