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GISELLA RUBILAR FIGUEROA |
Ce qui suit est la lettre ouverte de Luis Rubilar Solis, père de Gisella Rubilar Figueroa, une chilienne résidente au Venezuela, assassinée en 2014 par l’insurrection violente de l’opposition politique au Vénézuéla.
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LA CHILIENNE QUE LA DROITE
A ASSASSINÉ AU VENEZUELA |
Chers toutes et tous, en février 2014 au Venezuela, une énième tentative déstabilisatrice du gouvernement démocratiquement en vigueur depuis 1999, a été instiguée par les dirigeants de l’opposition comme Leopoldo López, Corina Machado et Antonio Ledezma, l’aile droite vaincue encore et encore aux différents scrutins par le processus révolutionnaire bolivarien. Cette fois-ci, ils avaient créé un mouvement putchiste « La salida » (la sortie, dirigé par le parti d’extrême droite « Voluntad popular » et son chef Leopoldo López), avec l’argent d’hommes d’affaires internes et externes (Yankees), occupant certaines rues des villes vénézuéliennes avec des câbles métalliques tendus (les guayas) et les violences de rue (les guarimbas). Gisella Rubilar Figueroa, ma fille (née en 1967), vivait dans un quartier modeste de l’avenue Los Próceres, à Mérida, avec ses trois jeunes filles. Les guarimberos et les voyous perturbaient la circulation quotidienne des citoyens le long de l’avenue, les empêchant d’acheter de la nourriture et de fréquenter l’école.