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À l’aube d’un samedi banal, non loin de l’aéroport international de Santiago-du-Chili, où les touristes lisent à leur descente d’avion que « le Chili progresse dans l’ordre et dans la paix », trois militants communistes (Manuel Guerrero, José-Manuel Parada et Santiago Nattino) étaient retrouvés égorgés (1).
DEUX JUGES À L’ASSAUT DE LA DICTATURE
par Brigitte Calame et Montserrat Sans
Le Monde diplomatique, Août 1986, pages 5 et 6
6Lecture 7 min.
Le Monde diplomatique, Août 1986, pages 5 et 6
6Lecture 7 min.
LES JUGES JOSÉ CANOVAS ET CARLOS CERDA |
Cinq mois plus tard, en août 1985, sur les marches du palais de justice de la capitale, M. José Canovas, un juge intègre, tel ce héros d’un roman de Leonardo Sciascia, faisait trembler la dictature du général Pinochet en inculpant quatorze membres de la gendarmerie chilienne, les carabineros, de complicité dans le triple assassinat.
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COMMÉMORATION DES MORTS TRAGIQUES
DES 3 MILITANTS ÉGORGÉS EN MARS 1985
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