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Le petit garçon, ainsi qu'un homme, ont péri mardi, quand un automobiliste ivre a foncé sur un groupe de manifestants.
PROTESTATAIRES SUR LA PLAZA ITALIA,
À SANTIAGO DU CHILI, LE 22 OCTOBRE 2019.
PHOTO PEDRO UGARTE
« QUE LEURS VISAGES RECOUVRENT L'HORIZON » |
Le petit garçon, ainsi qu'un homme, ont péri mardi quand un automobiliste ivre a foncé dans un groupe de manifestants, tandis qu'une autre personne est morte après avoir été, selon sa famille, frappée par la police, a annoncé le sous-secrétaire à l'Intérieur Rodrigo Ubilla. Le précédent bilan faisait état de 15 morts.
Dans ce contexte, les principaux syndicats et mouvements sociaux ont appelé pour mercredi et jeudi à une grève générale, malgré les mesures proposées par le président Sebastián Piñera. "VIVE LA GREVE ! Nous le disons fort et clair : assez des hausses de prix et des abus !", a tweeté mardi soir la Centrale unitaire des travailleurs (CUT), principale confédération syndicale du pays.
État d'urgence dans neuf régions
Une vingtaine d'autres organisations de travailleurs et d'étudiants appellent à la grève. Elles condamnent la décision présidentielle d'imposer l'état d'urgence à la majeure partie du pays, de recourir au couvre-feu et de faire intervenir les forces armées. Quelque 20 000 militaires et policiers ont été déployés.
Le Chili connaît depuis vendredi ses pires violences depuis quelque trente ans, liées à une explosion de colère sociale. Manifestations et pillages ont fait 18 morts, dont un Péruvien et un Équatorien. Neuf des seize régions du pays sont sous état d'urgence.
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