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GUAIDONALD JUANTRUMP.
DESSIN ENEKO LAS HERAS |
La justice britannique a autorisé le président [fantoche] autoproclamé du Vénézuéla à disposer des réserves d’or du pays détenues par la Banque d’Angleterre. L’institution avait refusé le transfert de 930 millions d’euros pour lutter contre le Covid-19.
Main basse sur l’or vénézuélien. Le 2 juillet, la justice britannique a autorisé l’accès aux réserves du Venezuela, déposées à la Banque d’Angleterre, à l’opposant vénézuélien Juan Guaido, autoproclamé président en 2019. Ce dernier, reconnu par le tribunal « président constitutionnel intérimaire » « sans équivoque », espère de longue date contrôler la Banque centrale vénézuélienne (BCV) et empêcher ainsi le gouvernement d’avoir accès aux actifs à l’étranger. Le juge Nigel Teare a indiqué qu’il n’était pas de « (s) on ressort » d’estimer si les nominations faites par Guaido au conseil d’administration de la BCV étaient illégales, comme l’indique la Cour suprême de Caracas. Cette décision constitue un nouveau coup de force pour paralyser Nicolas Maduro depuis l’extérieur. Faute d’y être parvenu par un coup d’État, la violence, le blocus, la pénurie et l’inflation, le durcissement des sanctions, l’envoi de barbouzes ou le déploiement de l’armada américaine en mer des Caraïbes. Au moment où Donald Trump se dit prêt à discuter avec le président Maduro, Londres, dont la banque retient 15 % des réserves d’or vénézuélien, choisit de donner les clés du coffre à l’opposition. Le Royaume-Uni n’est pas à un paradoxe prêt. S’il permet à Juan Guaido de disposer des fonds, il reconnaît toujours officiellement l’ambassadeur du Vénézuéla nommé par les autorités chavistes.
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LES PÉRILS DE NICOLÁS MADURO DESSIN LO COLE |
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