23 juin, 2020

LE PRÉSIDENT NICOLAS MADURO « PRÊT » À DISCUTER AVEC DONALD TRUMP

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LE PRÉSIDENT NICOLAS MADURO « PRÊT » À DISCUTER AVEC DONALD TRUMP NICOLAS
MADURO A LIVRÉ UN DISCOURS DEVANT LES JEUNESSES 

SOCIALISTES À CARACAS (VÉNÉZUÉLA), LUNDI 22 JUIN 2020.  
PHOTO VIA REUTERS / MIRAFLORES PALACE
La veille, le président américain a ouvert la porte à une rencontre entre les deux chefs d’Etat. Avant de préciser sur Twitter que ce serait pour négocier « un départ pacifique du pouvoir ».
LES PÉRILS DE NICOLÁS MADURO
DESSIN LO COLE
Dans un entretien publié dimanche par le site d’information Axios, le président américain a ouvert la porte à une rencontre avec Nicolas Maduro, avant de préciser le lendemain sur Twitter que ce ne serait que pour négocier « un départ pacifique du pouvoir » du président vénézuélien. Nicolas Maduro n’a pas fait d’allusion au tweet de Donald Trump.

« De même que j’ai parlé avec [Joe] Biden, je pourrais parler avec Trump », a ajouté le président vénézuélien, en référence à une rencontre qu’il avait eue avec l’actuel candidat démocrate à la Maison Blanche lorsque ce dernier était vice-président des États-Unis sous Barack Obama.

Proposition rejetée d’un « cadre pour une transition démocratique »


Washington cherche depuis le début de 2019 à pousser Nicolas Maduro vers la sortie ; sa réélection en 2018 est considérée comme «frauduleuse» par l’opposition et par une partie de la communauté internationale. Les États-Unis et une cinquantaine d’autres pays [laquais] ont reconnu le [fantoche autoproclamé] chef de file de l’opposition,  Juan Guaido, en tant que président par intérim.

Selon Axios, durant l’interview, M. Trump a toutefois laissé entendre qu’il n’avait pas beaucoup confiance en Juan Guaido, expliquant notamment que la reconnaissance de sa légitimité par Washington n’avait pas « eu une grande signification, d’une façon ou d’une autre ».

Le président vénézuélien, dont le pouvoir est soumis à une batterie de sanctions imposées par Washington, a été inculpé en mars pour «narcoterrorisme » par la justice américaine avec une prime de 15 millions de dollars promise pour son arrestation.

Parallèlement, face à l’échec de leur stratégie pour chasser du pouvoir M. Maduro, soutenu par la Chine et la Russie, les États-Unis ont proposé un nouveau «cadre pour une transition démocratique » au Vénézuéla, appelant M. Guaido à faire un pas de côté dans l’attente d’une élection présidentielle « libre et juste ». Une proposition immédiatement rejetée par Caracas.
Le Monde avec l'AFP


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 LE FANTOCHE
AUTOPROCLAMÉ JUAN GUAIDÓ 
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