15 juillet, 2021

ALMAGRO ET LA GUERRE DES ÉTATS-UNIS CONTRE CUBA

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LUIS ALMAGRO EN JOKER
DESSIN COSU

La Havane, 13 juillet 2021. Le secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro, auteur d’actions d’ingérence en Bolivie, au Venezuela, au Nicaragua et dans d’autres pays, s’est de nouveau mis en avant en prenant part à la longue guerre non conventionnelle que les États-Unis mènent contre Cuba. 

por Prensa Latina 


CARICATURE DE LUIS ALMAGRO
ILLUSTRATION RAMIRO ALONSO

L’ancien ministre des Affaires étrangères uruguayen a exprimé la veille son soutien aux troubles à l’ordre public s’étant produit à Cuba dimanche dernier et a réitéré ses attaques contre le gouvernement de La Havane.

S’opposant à ces déclarations, Sacha Llorenti, secrétaire exécutif de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA-TCP), a rappelé que 'les mains d’Almagro, tachées de coups d’État et de sang, prétendent à nouveau s’ingérer dans les affaires de Cuba'.

Cet agenda interventionniste échouera lamentablement parce que la Révolution cubaine ne dépend que du peuple cubain lui-même, a-t-il souligné.

Dans une allocution télévisée, le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a évoqué les incidents, provoqués depuis les États-Unis, et a déclaré que l’OEA avait été formée et entraînée à jouer son rôle dans la guerre non conventionnelle de Washington contre l’île.

Évoquant la prétendue préoccupation de cette organisation face à la situation à Cuba, il a soutenu que l’OEA prétendait y compris justifier une éventuelle intervention humanitaire contre la plus grande des Antilles.

Pourquoi ne pas se prononcer contre les dommages causés par le blocus économique, commercial et financier des États-Unis, ou la situation épidémiologique et sociale dans d’autres nations d’Amérique latine, a demandé le mandataire.

Il a également exigé de Washington d’écouter les Cubains et les Étasuniens qui réclament la fin de ce siège maintenu contre Cuba depuis six décennies et d’accepter la coexistence civilisée.

Pour sa part, Rogelio Polanco, membre du Secrétariat du Parti communiste de Cuba, a assuré que la guerre non conventionnelle comprend des actions dans le domaine économique, politique, médiatique et des sabotages, outre l’application de mesures coercitives unilatérales pour créer des pénuries et des contraintes.

Il a précisé à cet égard l’encouragement à des troubles à l’ordre public et à la prise d’installations pour provoquer ce qu’on appelle une 'explosion sociale' et un 'changement de régime', inclus dans un manuel appliqué dans plusieurs pays du Moyen-Orient, d’Europe et d’Amérique latine.

Polanco a expliqué, cependant, qu’il est possible de vaincre ces actions quand il y a une population organisée, mobilisée et consciente de ses objectifs en tant que nation et de son histoire. peo/vc/Jl

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DESSIN COSU

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