14 mars, 2025

POUTINE SUR UN ÉVENTUEL CESSEZ-LE-FEU EN UKRAINE : «NOUS Y SOMMES FAVORABLES, MAIS AVEC DES RÉSERVES»

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VLADIMIR POUTINE LORS DE LA CONFÉRENCE DE PRESSE À L'ISSUE
DE SES ENTRETIENS À MOSCOU AVEC SON HOMOLOGUE BIÉLORUSSE
ALEXANDRE LOUKACHENKO, 13 MARS 2025.
PHOTO SPUTNIK
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RT France
Poutine sur un éventuel cessez-le-feu en Ukraine : «Nous y sommes favorables, mais avec des réserves» / Le président russe Vladimir Poutine a déclaré lors d'une conférence de presse avec son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko qu'il était favorable à une trêve de 30 jours en Ukraine, mais il a insisté sur la nécessité d'éclaircir d'abord certaines modalités, en particulier sur le sort des forces ukrainiennes isolées dans la région de Koursk.

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VLADIMIR POUTINE, LORS D’UNE
CONFÉRENCE  DE PRESSE APRÈS UN
 ENTRETIEN AVEC SON HOMOLOGUE
 BIÉLORUSSE, ALEXANDRE LOUKACHENKO,
 À MOSCOU, LE 13 MARS 2025.
PHOTO MAXIM SHEMETOV

Le président russe Vladimir Poutine s'est exprimé sur la possibilité d'un cessez-le-feu en Ukraine lors de la conférence de presse à l'issue de ses entretiens à Moscou avec son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko. Il s'est dit ouvert à cette idée, tout en précisant que plusieurs questions restaient à clarifier.

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«Nous y sommes favorables, mais avec des réserves. Quelles réserves ? Tout d’abord, qu’allons-nous faire avec la zone d’incursion ukrainienne dans la région de Koursk ? Si nous instaurons un cessez-le-feu de 30 jours, qu'est-ce que cela veut dire ? Que tous ceux qui s’y trouvent partiront sans avoir à se battre ? Sommes-nous censés les laisser partir après qu’ils ont commis toute une série de crimes contre la population civile ? Ou bien les dirigeants ukrainiens leur donneront-ils l’ordre de déposer leurs armes, de se rendre en tant que prisonniers de guerre ? Comment cela se passera-t-il ? Ce n’est pas clair», a-t-il indiqué.

Le président russe a également soulevé plusieurs interrogations concernant les intentions réelles de Kiev en cas de trêve. Vladimir Poutine s'interroge ainsi sur l'utilisation d'une période de cessez-le-feu par les autorités ukrainiennes : «Ces 30 jours seront utilisés pour faire quoi ? Pour permettre la poursuite de la mobilisation forcée ? Pour permettre l’acheminement d’armes là-bas ? Pour permettre la formation des unités nouvellement mobilisées ?» Il s’est aussi demandé : «Qui donnera les ordres de cesser le feu [en cas de trêve entre la Russie et l’Ukraine] ? Quelle valeur auront ces ordres ?»

Malgré ces réserves, le chef d'État russe s'est toutefois montré favorable à la proposition de trêve, soulignant que celle-ci devrait nécessairement aboutir à une paix durable et résoudre les causes profondes de la crise actuelle.

Concernant l'incursion ukrainienne dans la région de Koursk, Vladimir Poutine a précisé que les forces ukrainiennes présentes étaient désormais complètement isolées : «». Le président a souligné que l'armée russe Le groupement qui a pénétré sur notre territoire est isolé. Il s’agit d’un isolement complet et entièrement sous le contrôle de l’artillerie. [...] Si dans les prochains jours ils se retrouvent physiquement bloqués, absolument personne ne pourra ressortir. Ils n’auront que deux possibilités : se rendre ou mourir. Dans ces conditions, il me semble que la partie ukrainienne aurait tout intérêt à parvenir à un cessez-le-feu d’au moins 30 jours, et nous y sommes favorables poursuivait actuellement son offensive sur tout le front et pas que dans la région de Koursk.

De son côté, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a conclu en soulignant l'importance cruciale d'un éventuel accord entre Moscou et Washington, estimant que cela aurait des conséquences significatives pour l'Europe et l'Ukraine : «Si la Russie et les États-Unis parviennent à un accord, l'UE et l'Ukraine seront dans le pétrin».

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MARK RUTTE ET VLADÍMIR ZELENSKI
PHOTO ANP / SIPA USA / LEGION-MEDIA

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