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VLADIMIR POUTINE LORS DE LA CONFÉRENCE DE PRESSE À L'ISSUE
DE SES ENTRETIENS À MOSCOU AVEC SON HOMOLOGUE BIÉLORUSSE
ALEXANDRE LOUKACHENKO, 13 MARS 2025.
PHOTO SPUTNIKPoutine sur un éventuel cessez-le-feu en Ukraine : «Nous y sommes favorables, mais avec des réserves» / Le président russe Vladimir Poutine a déclaré lors d'une conférence de presse avec son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko qu'il était favorable à une trêve de 30 jours en Ukraine, mais il a insisté sur la nécessité d'éclaircir d'abord certaines modalités, en particulier sur le sort des forces ukrainiennes isolées dans la région de Koursk.
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VLADIMIR POUTINE, LORS D’UNE CONFÉRENCE DE PRESSE APRÈS UN ENTRETIEN AVEC SON HOMOLOGUE BIÉLORUSSE, ALEXANDRE LOUKACHENKO, À MOSCOU, LE 13 MARS 2025. PHOTO MAXIM SHEMETOV |
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«Nous y sommes favorables, mais avec des réserves. Quelles réserves ? Tout d’abord, qu’allons-nous faire avec la zone d’incursion ukrainienne dans la région de Koursk ? Si nous instaurons un cessez-le-feu de 30 jours, qu'est-ce que cela veut dire ? Que tous ceux qui s’y trouvent partiront sans avoir à se battre ? Sommes-nous censés les laisser partir après qu’ils ont commis toute une série de crimes contre la population civile ? Ou bien les dirigeants ukrainiens leur donneront-ils l’ordre de déposer leurs armes, de se rendre en tant que prisonniers de guerre ? Comment cela se passera-t-il ? Ce n’est pas clair», a-t-il indiqué.
Le président russe a également soulevé plusieurs interrogations concernant les intentions réelles de Kiev en cas de trêve. Vladimir Poutine s'interroge ainsi sur l'utilisation d'une période de cessez-le-feu par les autorités ukrainiennes : «Ces 30 jours seront utilisés pour faire quoi ? Pour permettre la poursuite de la mobilisation forcée ? Pour permettre l’acheminement d’armes là-bas ? Pour permettre la formation des unités nouvellement mobilisées ?» Il s’est aussi demandé : «Qui donnera les ordres de cesser le feu [en cas de trêve entre la Russie et l’Ukraine] ? Quelle valeur auront ces ordres ?»
Malgré ces réserves, le chef d'État russe s'est toutefois montré favorable à la proposition de trêve, soulignant que celle-ci devrait nécessairement aboutir à une paix durable et résoudre les causes profondes de la crise actuelle.
Concernant l'incursion ukrainienne dans la région de Koursk, Vladimir Poutine a précisé que les forces ukrainiennes présentes étaient désormais complètement isolées : «». Le président a souligné que l'armée russe Le groupement qui a pénétré sur notre territoire est isolé. Il s’agit d’un isolement complet et entièrement sous le contrôle de l’artillerie. [...] Si dans les prochains jours ils se retrouvent physiquement bloqués, absolument personne ne pourra ressortir. Ils n’auront que deux possibilités : se rendre ou mourir. Dans ces conditions, il me semble que la partie ukrainienne aurait tout intérêt à parvenir à un cessez-le-feu d’au moins 30 jours, et nous y sommes favorables poursuivait actuellement son offensive sur tout le front et pas que dans la région de Koursk.
De son côté, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a conclu en soulignant l'importance cruciale d'un éventuel accord entre Moscou et Washington, estimant que cela aurait des conséquences significatives pour l'Europe et l'Ukraine : «Si la Russie et les États-Unis parviennent à un accord, l'UE et l'Ukraine seront dans le pétrin».
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«Le chef de l'OTAN confirme que l'entrée de l'Ukraine dans l'alliance n'est plus sur la table. » MARK RUTTE ET VLADÍMIR ZELENSKI PHOTO ANP / SIPA USA / LEGION-MEDIA |
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