Agence France-Presse
SANTIAGO
Plusieurs groupes révolutionnaires latino-américains partisans de la lutte armée vont se réunir au Chili pour un sommet inédit, destiné à "coordonner leur combat" dans le sous-continent.
Ce rassemblement, prévu du 27 au 29 octobre, a été lancé à l'initiative du FPMR (Front Patriotique Manuel Rodriguez), groupe historique chilien qui a combattu la dictature du général Pinochet (1973-1990) avant de déposer les armes au retour de la démocratie.
Baptisé "Projections de la lutte révolutionnaire en Amérique latine", ce sommet réunira des organisations "classiques et historiques" du Chili, Pérou, Colombie, Venezuela, Uruguay et Equateur, a confié à l'AFP le porte-parole du FPMR, Leonardo Tapia.
Pour des "raisons de sécurité", le nom des groupes invités n'a pas été dévoilé, alors que la presse chilienne évoque la présence du mouvement marxiste péruvien Tupac Amaru comme celle des guérillas colombiennes, les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) et l'ELN (Armée de libération nationale).
Le texte de présentation du sommet, qui se tiendra dans une enceinte privée, souligne "la nécessité d'unir les forces pour affronter l'impérialisme qui insiste pour perpétuer sa domination et son contrôle sur les peuples".
Le ministre chilien de l'Intérieur Belisario Velasco a indiqué que le gouvernement ne s'opposerait pas à la tenue de cette réunion tant que les participants "se soumettront à la Constitution et la loi chilienne".
Aucun invité ne se verra refuser l'entrée sur le territoire chilien, à l'exception des personnes "effectivement recherchées par la justice", a-t-il souligné
SANTIAGO
Plusieurs groupes révolutionnaires latino-américains partisans de la lutte armée vont se réunir au Chili pour un sommet inédit, destiné à "coordonner leur combat" dans le sous-continent.
Ce rassemblement, prévu du 27 au 29 octobre, a été lancé à l'initiative du FPMR (Front Patriotique Manuel Rodriguez), groupe historique chilien qui a combattu la dictature du général Pinochet (1973-1990) avant de déposer les armes au retour de la démocratie.
Baptisé "Projections de la lutte révolutionnaire en Amérique latine", ce sommet réunira des organisations "classiques et historiques" du Chili, Pérou, Colombie, Venezuela, Uruguay et Equateur, a confié à l'AFP le porte-parole du FPMR, Leonardo Tapia.
Pour des "raisons de sécurité", le nom des groupes invités n'a pas été dévoilé, alors que la presse chilienne évoque la présence du mouvement marxiste péruvien Tupac Amaru comme celle des guérillas colombiennes, les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) et l'ELN (Armée de libération nationale).
Le texte de présentation du sommet, qui se tiendra dans une enceinte privée, souligne "la nécessité d'unir les forces pour affronter l'impérialisme qui insiste pour perpétuer sa domination et son contrôle sur les peuples".
Le ministre chilien de l'Intérieur Belisario Velasco a indiqué que le gouvernement ne s'opposerait pas à la tenue de cette réunion tant que les participants "se soumettront à la Constitution et la loi chilienne".
Aucun invité ne se verra refuser l'entrée sur le territoire chilien, à l'exception des personnes "effectivement recherchées par la justice", a-t-il souligné