BRÉSIL. COUP DE FORCE JUDICIAIRE ET MILITAIRE CONTRE LULA

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L'ANCIEN PRÉSIDENT BRÉSILIEN LUIZ INACIO LULA DA SILVA
ASSISTAIT SAMEDI MATIN À UNE MESSE EN PLEIN AIR À
L'OCCASION DU PREMIER ANNIVERSAIRE DU DÉCÈS DE SA FEMME.
PHOTO  REUTERS/STRINGER  

D’une voix, la Cour suprême du Brésil a rejeté mercredi le maintien en liberté de l’ex-président Lula, favori à la présidentielle d’octobre. Sur fond de menaces de l’armée.

Cathy Dos Santos

LULA, LE 7 AVRIL 2018 AU SIÈGE DU 

SYNDICAT DES MÉTALLURGISTES, 

PRÈS DE SAO PAULO. 

PHOTO NELSON ANTOINE

Les instigateurs du coup d’État de 2016 jubilent. Pourtant, le nouvel épisode dans la cabale judiciaire contre Lula révèle le degré de délabrement de la démocratie au Brésil. Mercredi, la Cour suprême a en effet rejeté le recours d’« habeas corpus préventif » présenté par la défense de l’ex-président de gauche afin de lui éviter la prison tant que tous les recours n’ont pas été épuisés. 

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