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FABER, LUXEMBOURG |
Voilà six jours que l’ex-président brésilien se trouve derrière les barreaux d’une cellule de quelques mètres carrés de la prison de Curitiba, dans le sud du Brésil. Il doit y purger une peine de douze ans et un mois d’emprisonnement, après sa condamnation le 24 janvier pour des faits de corruption – qu’il continue de nier. Lula s’est rendu à la police le samedi 7 avril, avant d’être placé en détention.
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DES PARTISANS DE L'ANCIEN PRÉSIDENT BRÉSILIEN
LULA LE 6 AVRIL 2018 À BELO HORIZONTE.
PHOTO DOUGLAS MAGNO
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Le mercredi 11 avril, la Cour suprême brésilienne a reporté un jugement qui aurait pu permettre la libération de l’ancien chef d’État, âgé de 72 ans. Les juges devaient statuer sur une jurisprudence datant de 2016, selon laquelle un condamné doit purger sa peine dès le rejet d’un premier appel – une règle dénoncée par les avocats de Lula. Auparavant, les personnes condamnées pouvaient rester libres jusqu’au procès en appel devant les instances supérieures (le Tribunal supérieur de justice et la Cour suprême). Mais les juges ont finalement décidé de ne rendre leur avis que la semaine prochaine, à la demande d’un petit parti d’extrême droite, le Parti écologique national (PEN). L’ancien président de gauche devra donc encore patienter.