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LES 2.500 PRISONNIERS DE LA RÉVOLTE AU CHILI DONT ON NE PARLE PAS PHOTO AGENCIA UNO |
Plus de 11.300 personnes ont été arrêtées et 2.500 emprisonnées au Chili durant la révolte sociale entre octobre 2019 et mars 2020, estime le rapport mensuel de l’Institut chilien des droits de l’homme (INDH). Pour les avocats et les parents de prisonniers, il s’agit d’un instrument de répression politique.
Dans une interview avec Sputnik, l’avocat Nicolás Toro soutient que les crimes pour lesquels ils sont accusés « ne ferait pas même l’objet d’une détention préventive dans un autre contexte », mais ils maintiennent aujourd’hui plus de 2.000 Chiliens en prison, selon l’INDH. Selon lui, on n’avait pas vu une telle mesure « depuis l’époque de la dictature ». « Cela semble être davantage un instrument de répression politique visant à contenir tout type de dissidence ou de protestation », a-t-il déclaré.
Il y a actuellement 2.500 personnes en détention préventive dans tout le pays, des hommes et des femmes – ces dernières en plus petit nombre – dont la plupart sont des jeunes détenus dans des prisons avec des prisonniers de droit commun. Parmi eux se trouvent de nombreux mineurs détenus dans des centres gérés par le tristement célèbre Service national des mineurs (Sename).
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PIÑERA, (IN)DIGNE HÉRITIER DE PINOCHET PHOTO PABLO VERA. AFP |
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