04 mars, 2020

BRÉSIL. « CE SONT LES RICHES QUI COÛTENT CHER, PAS LE COMBAT CONTRE LA PAUVRETÉ »


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L’HUMANITÉ A PARTICIPÉ AU COMBAT
POUR LA LIBÉRATION DE LULA.
PHOTO LAHCÈNE ABIB
Luiz Inacio Lula da Silva n’a rien perdu de sa verve, malgré la cabale judiciaire qui l’a conduit à purger 580 jours de prison. En visite à Paris, l’ancien président brésilien se dit déterminé à défendre la démocratie contre les attaques de l’extrême droite, et à poursuivre son combat contre les inégalités.
« QUELLE BELLE CHOSE »
LA BEAUTÉ EST BRISÉE
DESSIN ENEKO LAS HERAS
Il y a d’abord un langage corporel. Ces mains qui marquent le rythme de la parole, cette voix rocailleuse qui trahit une passion pour le combat politique. De toute évidence, ces 580 jours passés en prison n’auront pas réussi à ébranler la détermination de l’ancien président du Brésil (2003-2011), sa volonté de s’engager pour l’égalité, les droits des travailleurs et la souveraineté de son pays. En visite à Paris, avant de se rendre à Berlin et au Comité des droits de l’homme de l’ONU, à Genève, où il plaidera l’illégalité du processus judiciaire engagé contre lui, Luiz Inacio Lula da Silva n’a tenu aucun discours revanchard. Se dégage au contraire un désir de réconcilier un pays qui n’a jamais paru aussi divisé. Face au péril fasciste et néolibéral, Lula appelle chacun à la mobilisation.
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