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Aujourd'hui, nous formons le «Groupe parlementaire» pour défendre les glaciers de notre territoire (la plus importante réserve d'eau douce d'Amérique latine). 25 sept. 2019 CAPTURE D'ÉCRAN |
Les organisations de défense de l’environnement s’insurgent face à cette autorisation et dénoncent une décision en totale contradiction avec les engagements du président Gabriel Boric de protéger la nature et ses écosystèmes.
Six ministres ont donné leur feu vert lundi 17 avril pour l’extension d’un projet minier dans la cordillère des Andes. L’entreprise britannique Anglo American, propriétaire du gisement de cuivre, envisage d’investir 3,3 milliards de dollars pour continuer d’exploiter la mine pendant encore quatorze ans, jusqu’en 2037 et créer 2 500 emplois.
Pour le directeur national de Greenpeace Chile, Matias Asun, l’exécutif a autorisé l’extension de la mine Los Bronces Integrado, située au nord de la capitale, est une « mauvaise nouvelle » et « préoccupante » aussi. « Il s’agit d’un projet particulièrement complexe car il est situé sur une zone avec une forte activité minière, où se trouvent des montagnes et d’importants glaciers qui sont fondamentaux pour l’équilibre hydrique du fleuve Mapocho, souligne-t-il. Cela pourrait affecter de façon très grave la qualité et la disponibilité en eau pour toute la partie est de la capitale. Certaines espèces comme par exemple l’iconique chat des Andes, qui vit dans ce secteur, pourrait également être affecté. »
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Conditions plus strictes
L’année dernière, une institution d’évaluation environnementale (SEA) avait rejeté le projet de la compagnie britannique, estimant qu’il y avait un risque pour la population à cause de la pollution atmosphérique générée par l’activité minière.
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L’entreprise avait alors présenté davantage de garanties, et avant de donner son feu vert, le comité de ministres, présidé par la ministre de l’Environnement, physicienne et climatologue reconnue, a exigé des conditions plus strictes pour préserver la santé, l’eau ainsi que la biodiversité.
Plusieurs organisations de défense de l’environnement ont d’ores et déjà annoncé qu’elles feront appel devant le Tribunal de l’Environnement.