01 octobre, 2024

CHILI / L’UNIVERSITÉ SAINT-SÉBASTIEN

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L’Université de Saint-Sébastien « s’autorégule »   
ILLUSTRATION RESUMEN.CL
Universidad San Sebastian (L’université Saint-Sébastien -USS-) CHILI, samedi 27 septembre 2024. Nous sommes à 3 semaines des élections municipales et régionales et la droite panique. Les révélations autour des affaires Audio et Whatsapp (cf note précédente du 19 septembre) se multiplient et partent dans tous les sens. 

Avec notre correspondant à Santiago, Pierre Cappanera 

PIERRE CAPPANERA
PHOTO FACEBOOK

Dans l’œil du cyclone se trouve maintenant l’Université San Sebastian (USS). Université privée qui appartient à un groupe d’impresarios millionnaires. Mais dont le budget est couvert à 45% par des subventions publiques.

ANDREA MANTEGNA, MARTYRE DE SAINT SÉBASTIEN,  À GAUCHE,
 LOUVRE, À DROITE KUNSTHISTORISCHES MUSEUM, VIENNE

► À penser en dessin : FENÊTRE SUR COUR

Quand Andrés Chadwick, le leader de la droite, avait dû renoncer à son poste de ministre de l’Intérieur de Piñera en 2019 suite à la censure votée par les députés, il s’était retrouvé président de l’USS et, en même temps, président de la faculté de Droit de cette même Université. Deux postes, deux salaires…

Depuis deux ans une loi interdit aux universités privées de faire du profit. Toute université, publique ou privée, doit être à but non lucratif. L’USS a visiblement trouvé le moyen de contourner la loi. Elle verse d’énormes salaires à son directoire où sont présents les 8 familles propriétaires de l’Université. Elle verse également des salaires mirobolants à certains professeurs et dirigeants dont Chadwick.

Cette Université sert de base arrière aux dirigeants de la droite, ex-ministres, ex-procureurs, … Un peu comme notre Conseil d’État où viennent pantoufler ou se recycler beaucoup de politiciens.

MARCELA CUBILLOS SIGALL
PHOTO USS

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La presse a révélé qu’une ex-ministre de l’Éducation de Piñera recevait un salaire mensuel de 17.000 euros mensuels pour un emploi plus ou moins fictif de professeur dans cette Université. Normalement au Chili un prof d’Université gagne environ 3.000 euros pas mois. Le salaire minimum est de 500 euros. En une année cette prof recevait 34 ans de salaire d’une personne payée au salaire minimum. 

Est-ce que ces salaires mirobolants payés à 45% par l’État chilien sont uniquement des profits déguisés ? S’agit-il aussi d’un financement caché des partis de droite ? Des enquêtes judiciaires et au sein du ministère de l’Éducation sont en cours.

«Le départ du général Yáñez ouvre un flanc au
gouvernement et à Tohá en pleine crise sécuritaire»
UNE DU JOURNAL « EL MERCURIO »
DU 28 SEPTEMBRE 2024

Que fait la droite pour répondre à ces révélations qui choquent tout un pays ? Comme partout dans le monde, elle botte en touche en parlant d’insécurité, mettant en avant les dernières affaires de meurtres, etc… Dans le Mercurio, le grand quotidien de la droite, de ce samedi, pas moins de 7 articles autour de l’insécurité et de la criminalité.

PROPAGANDA ELECTORAL CHILE  

ELECCIONES REGIONALES Y MUNICIPALES 2024 

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