17 juin, 2019

TRUMP ACCUSE LE 'NEW YORK TIMES' DE «TRAHISON»


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UNE CENTRALE DE CHAUFFAGE À MOSCOU
PHOTO MAXIM SHEMETOV /  REUTERS
Le président américain Donald Trump a accusé samedi le New York Times d'avoir commis « un acte virtuel de trahison » en publiant des informations selon lesquelles les États-Unis multiplient les intrusions numériques dans le réseau électrique russe.
LES ACTIONS DE TRUMP NE FERONT 
QU’ENCOURAGER LA RUSSIE.
 PHOTO SAUL LOEB
«Ces ratés du New York Times viennent de faire une histoire disant que les États-Unis augmentent substantiellement leurs cyberattaques contre la Russie. Ceci est un acte virtuel de trahison », a tweeté M. Trump.

CAPTURE D'ÉCRAN
« AUSSI, C'EST FAUX! » s'est-il emporté, en traitant le quotidien new-yorkais de « corrompu » et en répétant ses accusations selon lesquelles les journalistes sont « les ennemis du peuple ».

Le New York Times, qui publie régulièrement des articles d'investigation défavorables à M. Trump, est la cible fréquente de la colère du président américain contre la presse.

LE GÉNÉRAL PAUL NAKASONE, DIRECTEUR
DE LA NSA ET DE L’US CYBER COMMAND, 
AVANT UNE SÉANCE DE QUESTIONS AU 
SÉNAT. WASHINGTON, LE 13 MARS 2019. 
Le journal a rapporté samedi que le gouvernement américain a multiplié les intrusions informatiques au sein du réseau électrique et d'autres cibles en Russie pour adresser un avertissement à Moscou, soupçonné de faire de même aux États-Unis, et pour préparer une éventuelle cyberattaque en cas de conflit majeur entre les deux pays.


LE CONSEILLER EN SÉCURITÉ NATIONALE DE 
TRUMP, JOHN R. BOLTON, A DÉCLARÉ QUE LES
USA  ENVISAGEAIENT DE PLUS EN PLUS DES 
CIBLES NUMÉRIQUES POTENTIELLES DANS LE 
BUT DE  METTRE EN GARDE QUICONQUE 
« SE LIVRAIT À DES CYBEROPÉRATIONS 
À NOTRE ENCONTRE ».
PHOTO DOUG MILLS / THE NEW YORK TIMES
Selon les responsables américains cités par le journal, M. Trump n'a pas été mis au courant dans le détail de ces opérations. Le Pentagone et les services de renseignement hésitant à informer le président des opérations en cours contre la Russie « de crainte de sa réaction, et face à la possibilité qu'il les annule ou en discute avec des responsables étrangers, comme en 2017 lorsqu'il avait mentionné une opération sensible en Syrie devant le ministre russe des Affaires étrangères », explique le New York Times.

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«LE COURANT NE PASSE PAS».
SABOTAGE AU VÉNÉZUÉLA
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