27 janvier, 2019

VÉNÉZUÉLA : LA RUSSIE ET LA CHINE ONT DÉNONCÉ L’INGÉRENCE AMÉRICAINE DANS LES AFFAIRES INTÉRIEURES DU PAYS


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DESSIN OSMANI SIMANCA
Washington avait espéré réunir un soutien – sous la forme d’une déclaration – pour encourager la transition démocratique au Venezuela et son président autoproclamé Juan Guaido. Mais le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo est reparti d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU), samedi 26 janvier, avec un aperçu des divisions profondes qui animent la communauté internationale sur la réponse à apporter à la crise politique qui secoue le pays depuis le 23 janvier.
RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN À MADURO, SAMEDI À CARACAS.
PHOTO CARLOS GARCIA RAWLINS
La Russie, la Chine, la Guinée Équatoriale et l’Afrique du Sud ont commencé par tenter d’empêcher la tenue de la réunion réclamée par Washington, en faisant valoir que la crise politique que traverse ce pays d’Amérique latine n’était pas une menace à la paix et la sécurité dans le monde.

L'ENVOYÉ SPÉCIAL AMÉRICAIN RÉCEMMENT NOMMÉ POUR LE 
VENEZUELA,  ELLIOTT ABRAMS, -QUI A AVOUÉ AVOIR MENTI 
DEVANT LE CONGRÈS LORS DE L'ENQUÊTE SUR L'AFFAIRE
IRAN-CONTRA- EST ASSIS JUSTE DERRIÈRE, À LA DROITE DE POMPEO
PHOTO DE SPENCER PLATT 
« Si quelque chose représente une menace (…), ce sont les actions honteuses et agressives des États-Unis et de leurs alliés qui visent à évincer un président du Venezuela légitimement élu », a déclaré l’ambassadeur russe, Vassily Nebenzia, qui a accusé Washington de fomenter un coup d’Etat au Venezuela.
LE MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
VÉNÉZUÉLIEN, JORGE ARREAZA,
DURANT LE DÉBAT À L’ONU SUR
LA SITUATION AU VENEZUELA,
LE 26 JANVIER 2019.
PHOTO JOHANNES EISELE 
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