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PAULO GUEDES, LE NOUVEAU MINISTRE DE L’ÉCONOMIE, LORS DE LA CÉRÉMONIE DE PASSATION DES POUVOIRS À BRASILIA, LE 1er JANVIER 2018. PHOTO FERNANDO BIZERRA JR |
Paulo Guedes, ministre de l’Économie aux fonctions élargies, fervent défenseur des privatisations et d’un système ultralibéral, ne cache pas son attachement aux Chicago Boys, un courant qui a vu le jour à l’université de Chicago dans les années 1950 et orienté la politique de Pinochet au Chili.
« IL PLEUT À VERSE»
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Dans les années 1970, relate El País Brasil, Paulo Guedes et certains des membres de son équipe ont fait leurs classes à l’université de Chicago sous l’influence de l’économiste américain Milton Friedman, Prix Nobel 1976 et fervent prescripteur du libéralisme. Mais le courant de l’école de Chicago s’est d’abord incarné dans une génération d’économistes chiliens dénommés les Chicago Boys, qui ont mis en œuvre les réformes libérales de la dictature d’Augusto Pinochet entre 1973 et 1982.
Le miracle des Chicago Boys
INVESTISSEMENTS SECRETS |
Aujourd’hui, titre la version brésilienne d’El País, “Paulo Guedes veut réduire la part de l’État [dans l’économie] comme jamais le Brésil ne l’a vu”.
PAULO GUEDES, UN MYTHE |
Les Oldies envisagent donc de privatiser des entreprises publiques – “un thème épineux au sein de l’opinion”, note le journal –, simplifier le système fiscal, réformer la protection sociale et, parmi les priorités déjà sur la table, revoir profondément le système des retraites. Celui-ci pourrait passer, par étapes, à un système individuel par capitalisation. “Selon un modèle proche de celui adopté au Chili”, souligne El País Brasil.