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PHOTO EFE
Le gouvernement fédéral belge a accordé l’asile politique à l’ancien président équatorien Rafael Correa, a confirmé aujourd’hui le bureau de presse du cabinet d’avocats Ius Cogens, qui dirige sa défense internationale.
dans un bulletin envoyé à Prensa Latina, les juristes ont indiqué qu’avec cette mesure, l’exécutif du pays européen reconnaît la persécution politique menée par le gouvernement équatorien contre l’ancien président (2007-2017).
“La Belgique rejoint ainsi des pays comme le Mexique et la Bolivie, qui ont également accueilli divers anciens responsables gouvernementaux et membres du parti de Correa en tant que demandeurs d’asile politiques, victimes de persécutions évidentes”, précise le texte.
À cet égard, Christophe Marchand, avocat coordinateur de la défense de l’ancien dignitaire, a souligné que la mesure met également en lumière la lawfare (guerre juridique) commise à son encontre et s’appliquait également à d’autres représentants du soi-disant “correismo”.
Pour sa part, le document souligne également que la Commission de contrôle des fichiers d’Interpol, chargée de garantir le respect de la réglementation en matière de traitement des données personnelles de l’organisation, a refusé à l’Équateur toutes les alertes rouges contre Rafael Correa et ses anciens responsables.
La position de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) répond au déni de justice flagrant dans le pays sud-américain, ajoute le bulletin.
Il a également souligné que Bruxelles, capitale politique de l’Union européenne et internationalement reconnue comme respectueuse des institutions démocratiques, a franchi une étape importante dans la reconnaissance de la persécution politique en Équateur, dont l’objectif principal est l’interdiction politique de Rafael Correa et de son mouvement appelé Révolution citoyenne. .
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Le cabinet d’avocats rappelle que l’ancien chef de l’État a été élu trois fois de suite président de l’Équateur et gouverné avec un grand soutien populaire, après quoi il s’est installé en Belgique, pays d’origine de son épouse.
Après être devenu le principal opposant au gouvernement successif (Lenín Moreno), il a commencé à subir, comme ses partisans, un harcèlement judiciaire brutal, dont le point culminant a été une condamnation fallacieuse et la suspension des droits politiques quelques heures avant son inscription comme candidat aux élections. de l’année 2021, souligne le texte.
De son côté, malgré d’autres tentatives infructueuses, l’exécutif équatorien insiste pour prendre des mesures contre l’ancien président et, en ce sens, la veille, le président de la Cour nationale de justice, Iván Saquicela, a annoncé la signature de l’ordonnance d’ouverture de la processus de son extradition.
Comme indiqué dans une interview télévisée, l’exigence est basée sur un accord entre l’Équateur et la Belgique, datant de 1987, ainsi que sur l’accord international anti-corruption de l’Organisation des Nations Unies. (RPB). (Avec des informations de Prensa Latina)
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