[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
LOGO
PRENSA LATINABrasilia, 28 décembre 2022. Le président défait Jair Bolsonaro s'embarquera mercredi pour la ville américaine d'Orlando, un voyage qui confirme qu'il a exclu de remettre l'écharpe présidentielle au président élu brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, le 1er janvier.
«BROMANCE À OSAKA» |
L'ancien capitaine de l'armée devrait passer une période de vacances aux États-Unis. Dans un premier temps, il doit rester hors du pays pendant au moins trois mois.
Comme il est président jusqu'au 31 décembre, Bolsonaro pourra voyager dans un avion officiel de l'armée de l'air brésilienne, mais son retour devra se faire par avion commercial ou privé.
Les médias citant des cercles proches de l'ex-militaire affirment qu'il avait l'intention- selon ses propres mots-, de se rendre dans un endroit où il y aurait peu de Brésiliens et où il ne serait pas dérangé pendant les prochains mois.
Toutefois, pour des raisons de logistique et d'hébergement, il a décidé de passer une première période dans l'État nord-américain de la Floride, étant en mesure de se déplacer vers d'autres destinations dans les semaines à venir.
Avant de partir, selon les mêmes sources, on a conseillé à Bolsonaro de faire une sorte de "dernier discours à la nation" mercredi. Selon le portail UOL, le conseil auxiliaire est qu'il remercie une nouvelle fois les 58 millions de voix obtenues au second tour du 30 octobre, où il a perdu face à Lula.
Il déclarera également qu'à partir de 2023, il travaillerait dans l'opposition au gouvernement de l'ancien leader syndical.
Le leader du Parti libéral, Valdemar Costa Neto, insiste sur la nécessité pour Bolsonaro, visage de l'organisation politique et qui est resté silencieux après son échec dans les urnes, de rompre son silence avant de quitter le pouvoir.
Lula prêtera serment dimanche en début d'après-midi et avec la décision de Bolsonaro de quitter le pays, il n'y aura pas l'acte habituel de passer l'écharpe du président précédent au nouveau président.
Mais la tradition devrait quand même avoir lieu de manière symbolique.
Les analystes soulignent que le géant sud-américain ayant une histoire politique marquée par des coups d'État, des démissions et des impeachments, le nouveau chef d'État n'avait pas toujours pris l'écharpe de son prédécesseur.
Ces dernières années, cinq des huit présidents brésiliens ont reçu l'écharpe, de couleur verte et jaune, avec de l'or 18 carats et 21 diamants, de la personne quittant le fauteuil principal du palais du Planalto, le siège du pouvoir exécutif dans la capitale. jcc/nmr/ocs
SUR LE MÊME SUJET :