04 novembre, 2025

CANADA / «FILLE DE LA LOI 101»: QUI EST SORAYA MARTINEZ FERRADA, LA NOUVELLE MAIRESSE DE MONTRÉAL?

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 QUI EST SORAYA MARTINEZ FERRADA,
LA NOUVELLE MAIRESSE DE MONTRÉAL?

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Municipales 2025 / «Fille de la loi 101»: qui est Soraya Martinez Ferrada, / Soraya Martinez Ferrada est devenue dimanche soir la première mairesse de Montréal issue de l’immigration, avec près de 30 000 voix d’avance. Qui est celle qui se définit comme «une fille de la loi 101»? / La nouvelle mairesse de la métropole a livré un discours chargé d’émotions dimanche soir après sa victoire: «Je suis une immigrante. Je suis une fille de la loi 101. Je suis une fille de Montréal et je suis ici chez moi», a-t-elle lancé.

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par Alexandra Lopis Lundi, 3 novembre 2025 11:28

De ministre à mairesse

Née au Chili, arrivée au Québec en 1980 comme réfugiée politique avec sa famille, Soraya Martinez Ferrada a grandi dans l’est de Montréal. / Elle se décrit comme étant une «enfant de la loi 101» et «une fille de l’est».

Chili / élection présidentielle le 16 novembre 2025.



Avant de faire le grand saut à la mairie, Mme Martinez Ferrada a été conseillère municipale à Saint-Michel dès 2005, cheffe de cabinet de Louise Harel, puis directrice générale de Vision Montréal. 

En 2019, elle entre à la Chambre des communes comme députée libérale d’Hochelaga, avant de devenir ministre du Tourisme et responsable du développement économique du Canada pour les régions du Québec.

C’est en février 2025, qu’elle décide de quitter la politique fédérale pour se lancer dans la course municipale avec Ensemble Montréal. 

«Moi, je n’ai pas quitté parce que le bateau coulait, au contraire, j’ai quitté parce que je fais un vrai choix, j’ai Montréal dans mon ADN, je suis une Montréalaise», avait-elle alors déclaré en entrevue sur LCN.

«L’itinérance est ma priorité numéro un», affirme Soraya Martinez Ferrada

Une victoire émouvante pour sa famille

Quelques heures avant le résultat des élections municipales, dimanche, sa mère, Maritza Ferrada, a confié à LCN se souvenir encore aujourd’hui du jour où sa famille est arrivée au Québec.

«J’ai l’image quand je suis descendue de l’aéroport avec ma fille, de 7 ans à l’époque. Puis, je me suis dit: “Je vais vivre dans un pays que je ne connais pas, dont je ne connais pas la langue”. J’ai travaillé assez fort pour qu’elle réussisse dans sa vie. Jamais je ne pensais qu’elle arriverait à être une mairesse», a-t-elle raconté, émue.

Son conseil à sa fille? «Ne jamais perdre ses valeurs. Les valeurs de la famille, les valeurs que son grand-père, ses grands-mères, nous-mêmes, les parents, la famille, lui avons données.»

MADURO RÉPLIQUE À TRUMP : «COMMENT SERAIS-JE UN DICTATEUR SI JE N’AI PAS ÉTUDIÉ À L’ÉCOLE DES AMÉRIQUES ?»

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 LE PRÉSIDENT VÉNÉZUÉLIEN NICOLAS MADURO

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RT France
Maduro réplique à Trump : «Comment serais-je un dictateur si je n’ai pas étudié à l’École des Amériques ?» / Maduro a réfuté les accusations de «dictateur» lancées par Trump, affirmant non sans ironie ne pas avoir fait d'études aux États-Unis. Ce face-à-face verbal s'inscrit dans un contexte de tensions accrues, avec le déploiement éventuel par les États-Unis de milliers de troupes dans les Caraïbes, auquel le Venezuela répond par des exercices. 

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RT en français 3 nov. 2025 

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Nicolás Maduro a rejeté les accusations de « dictateur » formulées par Donald Trump, en ironisant sur son parcours. « Comment se fait-il que je sois un dictateur […] ? Je n’ai pas été formé à Langley, ni à West Point, ni à l’École des Amériques, ni à Harvard, mais aux lycées de Caracas, dans les quartiers El Valle, 23-de-Enero, Catia, Propatria, El Cementerio », a déclaré le président vénézuélien. 

Chili / élection présidentielle le 16 novembre 2025.

[La force «kawaii»]

► À penser en dessin : FENÊTRE SUR COUR 

La pique vise directement l’École des Amériques, connue pour avoir formé des officiers impliqués dans des coups d’État latino-américains au XXᵉ siècle.    [ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ] 

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Cette joute verbale intervient alors que les tensions montent entre les États-Unis et le Venezuela, sur fond de mouvements militaires américains dans les Caraïbes. The Washington Post évoque le déploiement d’environ 16 000 militaires américains dans la région et la modernisation d’installations navales stratégiques à Porto Rico. Reuters, pour sa part, rapporte que Washington se préparerait à des opérations de longue durée. 

« Les jours de Maduro sont comptés » 

Trump, lui, a estimé, dans une interview à CBS News le 3 novembre, que « les jours de Maduro sont comptés ». Le président américain s'est toutefois abstenu de répondre directement à la question de savoir si les États-Unis prévoyaient des frappes sur le territoire vénézuélien, déclarant qu'il n'avait pas l'intention de communiquer de tels projets aux journalistes. 

De son côté, Caracas multiplie les exercices militaires et diffuse des images de formations de ses unités spéciales, en prévision d’un possible scénario d’affrontement. 

Montée des tensions régionales 

Les tensions dans la région des Caraïbes se sont fortement accrues cet automne après une série de frappes américaines contre des navires qui, selon l'administration Trump, seraient utilisés par les cartels de la drogue vénézuéliens et colombiens pour la contrebande de substances interdites. Depuis début septembre, au moins 13 opérations de ce type ont été menées dans les eaux internationales de la mer des Caraïbes et de l'océan Pacifique oriental, faisant au moins 60 morts. Le président américain a justifié les actions de l'armée par une « guerre » contre les groupes criminels. Plusieurs médias y voient un prétexte pour préparer une opération militaire contre le Venezuela et son président. 

Le 10 octobre, le Venezuela a saisi le Conseil de sécurité de l'ONU. L'ambassadeur du Venezuela en Russie, Jesús Rafael Salazar Velásquez, a déclaré que Washington utilisait le trafic de drogue comme prétexte pour déclencher une guerre. Le 1ᵉʳ novembre, le ministère russe des Affaires étrangères, par la voix de sa porte-parole Maria Zakharova, a souligné que la Russie soutenait les autorités vénézuéliennes dans la défense de leur souveraineté nationale et se prononçait en faveur du maintien de la paix dans la région de l'Amérique latine et des Caraïbes. Moscou a appelé à la nécessité de désamorcer la situation et de contribuer à la recherche de solutions dans le respect des normes du droit international.

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SIMON BOLIVAR, BÂILLONNÉE PAR
 LES MÉDIAS MAINSTREAM

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