[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
rapport d'autopsie
|
SALVADOR Allende |
Courrier international«Depuis trente-quatre ans, n'importe quel Chilien moyennement informé a vu et entendu des centaines de fois [ces images] où le général Javier Palacios Ruhmann, à l'époque chef des services secrets de l'armée, brandit la mitraillette AK-47 de métal noir, avec une courroie noire, ornée d'une plaque noire (qu'il ne montre pas), sur laquelle il affirme qu'est gravé : "A Salvador, de la part de son compagnon d'armes, Fidel Castro" rappelle La Nación.
C'est, dans la version officielle, avec cette arme que le président Allende s'est donné la mort le 11 septembre 1973. Mais le quotidien chilien révèle que "le fusil offert par Fidel n'était pas entre les mains d'Allende ce jour-là, car il le gardait ailleurs. [...] Les assaillants ont fait fabriquer une plaque portant la signature de Fidel pour la fixer à la mitraillette avec laquelle le président socialiste a effectivement livré son dernier combat. »
[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
LE véritable fusil d'assaut offert par Fidel Castro à Allende, paru dans le livre de Pinochet.
|
L'enquête du journaliste de La Nación s'appuie entre autres sur une photo qui figure à la page 142 d'un livre intitulé « Le jour décisif : 11 septembre 1973 » et signé par ..."Augusto Pinochet, capitaine général, commandant en chef de l'armée, président de la République, édition de l'état-major de l'armée, département des relations internes, mémorial de l'armée du Chili, bibliothèque officielle, volume LXVII, 1982". Sur cette photo figure le véritable fusil d'assaut AK-47 offert par Fidel à Allende, « avec sa crosse en bois, sa courroie blanche sur laquelle est inscrite la véritable dédicace – manuscrite – de Fidel Castro ».
[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
Le croquis officiel qui inclut une mitraillette métallique très différente dU fusil d'assaut offert par Fidel Castro à Allende.
|
L'opinion publique a longtemps cru que Salvador Allende avait été assassiné le jour du coup d'Etat et ne s'était pas suicidé. A ce jour, de nombreuses zones d'ombre subsistent sur les circonstances de sa mort à l'intérieur du palais présidentiel de La Moneda, bombardé par les putschistes. « Déterminer jusqu'à quel point l'armée a réalisé un montage post mortem à propos de l'arme qui a mis un terme aux jours de Salvador Allende mérite une enquête », conclut La Nación.