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| JUAN ORLANDO HERNANDEZ, ALORS PRÉSIDENT DU HONDURAS, À TEGUCIGALPA (HONDURAS), LE 24 AOÛT 2021. PHOTO ORLANDO SIERRA |
INTERNATIONAL / HONDURAS / Donald Trump a gracié l’ex-président du Honduras Juan Orlando Hernandez, qui est sorti de prison / L’ancien président purgeait une peine de quarante-cinq ans de prison aux États-Unis pour trafic de drogue. Sa libération, annoncée par sa femme sur les réseaux sociaux, survient alors que deux candidats de droite sont au coude-à-coude dans le pays dans une élection présidentielle mouvementée.
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Le Monde
Le Monde avec l'AFP Publié hier à 16h06, modifié à 01h08 Temps de Lecture 1 min.
L’ancien président hondurien conservateur Juan Orlando Hernandez, condamné à quarante-cinq ans de prison aux États-Unis pour trafic de drogue, puis gracié par Donald Trump, est sorti de prison, a fait savoir sa femme, Ana Garcia de Hernandez, mardi 2 décembre. « Après presque quatre années de douleur, d’attente et d’épreuves difficiles, mon mari […] est à nouveau un homme libre, en vertu de la grâce présidentielle », a-t-elle déclaré sur les réseaux sociaux.
Élection présidentielle au Chili
Second tour le dimanche 14 décembre 2025
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| LA CANDIDATE COMMUNISTE JEANNETTE JARA PHOTO PABLO SANHUEZA |
► À penser en dessin : FENÊTRE SUR COUR
Le site du bureau des prisons des États-Unis indique qu’un homme correspondant au nom et à l’âge de Hernandez a été libéré d’une prison en Virginie-Occidentale, lundi.
Juan Orlando Hernandez fut le chef d’État du Honduras, l’un des pays les plus violents d’Amérique latine, principalement du fait des gangs qui contrôlent le trafic de drogue et du crime organisé, de 2014 à 2022. Il purgeait une peine de quarante-cinq ans sur le sol américain pour trafic de drogue, après avoir été jugé coupable d’avoir aidé à expédier des centaines de tonnes de cocaïne aux États-Unis.
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Chiliens, ce 14 décembre, nous avons une décision importante à prendre. Je sais que beaucoup sont fatigués, déçus ou envisagent de ne pas voter… mais après le débat, une chose est claire : c’est crucial. / Ce qui est en jeu, c’est la vie réelle des familles. L’accès aux services essentiels, la tranquillité d’esprit de pouvoir joindre les deux bouts, des perspectives pour la classe moyenne qui vit aujourd’hui endettée et angoissée. Des campagnes aux villes, du nord au sud, le Chili est un et mérite d’avancer. / J’ai une expérience concrète et des résultats tangibles. Je l’ai déjà démontré lorsque j’étais ministre et sous-secrétaire. Le Chili peut progresser lorsqu’il est gouverné avec sérieux, dialogue et respect du peuple. / Je n’ai pas toutes les réponses – personne ne les a – mais je sais une chose avec certitude : je serai toujours à l’écoute et je travaillerai toujours pour que les familles puissent vivre mieux. / Ce 14 décembre, votons avec espoir. / Votons pour l’avenir. / 🇨🇱💙 Allez le Chili !
Deux candidats de la droite au coude-à-coude pour la présidentielle
Sa libération survient alors que le pays retient son souffle pour savoir qui a gagné la présidentielle de dimanche, parmi les deux candidats de droite en tête des dépouillements. D’un côté, le Parti national (PN) de l’homme d’affaires Nasry Asfura, 67 ans – et celui de M. Hernandez – qui a les faveurs de Donald Trump. De l’autre, le Parti libéral du présentateur de télévision Salvador Nasralla, 72 ans.
Le président américain juge que l’Amérique latine fait partie de la sphère d’influence américaine et a adopté une posture interventionniste dans la région. Il n’hésite pas à conditionner l’aide américaine à la bonne volonté des gouvernements, à ses affinités avec leurs dirigeants, voire aux résultats des consultations électorales.
Mais il exerce aussi une forte pression militaire. Les États-Unis ont déployé leur plus grand porte-avions ainsi qu’une flottille de navires de guerre et d’avions de chasse dans les Caraïbes, dans le cadre d’opérations antidrogue visant particulièrement le Venezuela, ennemi de Washington.

