100 ans pour Salvador Allende, 1000 rêves pour le Chili
"100 ans, 1000 rêves".
C'est avec ce slogan que la Fondation Salvador Allende a donné mercredi, lors d'une cérémonie à ciel ouvert, le coup d'envoi des célébrations qui doivent mener au 100e anniversaire de la naissance de l'ex-Président chilien, le 26 juin 2008.
Pendant un an, vont se succéder des expositions d'art contemporain, un grand concert réunissant des artistes du monde entier, un colloque sur le "socialisme du XXIe siècle", ou encore la création d'un "Mur des Rêves", composé de vœux anonymes inscrits sur des petits papiers de couleur. Première étape de cette année de commémoration, la cérémonie rassemblait devant la Moneda, le Palais présidentiel chilien, plusieurs centaines d'anonymes, des artistes, mais aussi des membres du gouvernement de Michelle Bachelet, ainsi que d'anciens collaborateurs d'Allende.
Après avoir écouté le chanteur Miguel Garcia et sa chanson "Lentes de Allende" (les lunettes d'Allende), le public a regardé la député socialiste, fille du mandataire défunt, Isabel Allende, et des enfants des quartiers pauvres qui l'accompagnaient retirer le drap qui cachait la sculpture de l'artiste chilien Carlos Altamirano. Cette œuvre de plus de 2,5 m de haut, et 5 m de long, placée pour l'occasion face à la Moneda, représente les lunettes de Salvador Allende.
Les lunettes brisées du 11 septembre 1973
Une symbolique forte, puisque cette paire de lunettes brisée est le seul objet lui appartenant retrouvé dans les ruines du Palais présidentiel après le bombardement des sbires de Pinochet, le 11 septembre 1973.
"Cette œuvre, qui n'a pas de nom, puisque l'artiste n'a pas voulu la nommer, représente le "Nunca más!" (Jamais plus!). Jamais plus de dictature, jamais plus de violations des droits de l'Homme. Et jamais plus le sacrifice d'un Président qui fut loyal envers son peuple" a déclaré Isabel Allende dans son discours. Un travail de mémoire qui lui tient à cœur, comme elle l'a expliqué à Rue89, dans un français parfait "mais qu'elle ne pratique pas assez".
Pendant un an, vont se succéder des expositions d'art contemporain, un grand concert réunissant des artistes du monde entier, un colloque sur le "socialisme du XXIe siècle", ou encore la création d'un "Mur des Rêves", composé de vœux anonymes inscrits sur des petits papiers de couleur. Première étape de cette année de commémoration, la cérémonie rassemblait devant la Moneda, le Palais présidentiel chilien, plusieurs centaines d'anonymes, des artistes, mais aussi des membres du gouvernement de Michelle Bachelet, ainsi que d'anciens collaborateurs d'Allende.
Après avoir écouté le chanteur Miguel Garcia et sa chanson "Lentes de Allende" (les lunettes d'Allende), le public a regardé la député socialiste, fille du mandataire défunt, Isabel Allende, et des enfants des quartiers pauvres qui l'accompagnaient retirer le drap qui cachait la sculpture de l'artiste chilien Carlos Altamirano. Cette œuvre de plus de 2,5 m de haut, et 5 m de long, placée pour l'occasion face à la Moneda, représente les lunettes de Salvador Allende.
Les lunettes brisées du 11 septembre 1973
Une symbolique forte, puisque cette paire de lunettes brisée est le seul objet lui appartenant retrouvé dans les ruines du Palais présidentiel après le bombardement des sbires de Pinochet, le 11 septembre 1973.
"Cette œuvre, qui n'a pas de nom, puisque l'artiste n'a pas voulu la nommer, représente le "Nunca más!" (Jamais plus!). Jamais plus de dictature, jamais plus de violations des droits de l'Homme. Et jamais plus le sacrifice d'un Président qui fut loyal envers son peuple" a déclaré Isabel Allende dans son discours. Un travail de mémoire qui lui tient à cœur, comme elle l'a expliqué à Rue89, dans un français parfait "mais qu'elle ne pratique pas assez".